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Monday, August 15, 2011

Les bases appliquées.



        La base de toute la philosophie contemporaine est la déclaration de Descartes qui est connue à tout le monde: « je pense donc je suis ».
       Certainement, il va s’agir pas de cela, mais sur un autre cas particulier qui est capable d’être appliqué à la réalité moderne et prémoderne. La théorie pure (c’est-à-dire la théorie sans vérification d’expérience) en accumulant avec le temps des défauts devient-elle faible et injustifiée. La pensée purement théorique se conduit comme un ensemble de grandes quantités des opérations avec les nombres approximatifs: les défauts s’accumulent. Elles s’accumulent, quoique les données initiales aient l’air comme les données exactes, ne suscitant aucun doute.
       Vous imaginez-vous que n’importe qui vienne de créer une théorie et en commencement essentiel partirait-il d’une erreur absolue, par exemple, comme si la forme de la Terre soit un cube. Quel destin historique serait-il de la philosophie pareille ? Elle serait tombée dans l’oubli depuis longtemps et ne se serait conservée que pour égayer et amuser les lecteurs.
       Non. Il n’y a aucune philosophie qui se baserait sur un absurde sincère. Tout a l’air convaincant comme les arbres avec ses troncs, les branches fondamentales qui sont vues assez distinctivement. Puis tel arbre se couvre-t-il par branches moins considérables, puis par petites branches et enfin par les moines branchettes. Tout ça graduellement se transforme en fourré auquel il ne peut que se perdre. C’est naturel que chaque créateur loue son ouvrage. Parfois on entend les louanges de sorte: «la doctrine de Marx est toute puissante, puisqu’elle est juste».
       Vous pouvez dépenser toute la vie, en étudiant chaque petite branchette de cet arbre théorique ou de plusieurs arbres (bien sûr, si vous ne manquerez pas de la durée de la vie) et vous n’apprendrez pas jusqu’au bout, qui d’eux est juste en effet. Mais si vous goûteriez un fruit de cet arbre ou de l’autre, alors vous comprendrez tout sans dire.
       Faites attention au fait: est-ce qu’on peut établir en théorie la vénénosité d'un champignon vénéneux? Il est possible qu’il n’y ait personne qui se chargerait d’exécuter ce travail. Nous ne cueillons pas les champignons vénéneux, en sachant les expériences fatales de ceux qui sont empoisonnés.
       Il est arrivé à telle manière que le précédent siècle vingtième est passé comme un siècle de la connaissance, le siècle des expériences. L’expérience avec philosophie du marxisme est passée presque parfaitement: beaucoup des peuples assez différents sont-ils pris pour l’expérience, les peuples avec religions et mentalités toutes différentes; les niveaux du développement et de l’aisance étaient-ils tous différents aussi. Et les socialismes mêmes ne manquaient-ils de la diversité, y compris même le national-socialisme d’Allemagne. Et maintenant indiquez-moi quoiqu'un seul pays, quoiqu'une seule région où la doctrine de Marx cultiverait-elle le paradis terrestre. Mais ne parlez pas sur la Chine qui s’est élevé pour compte de la tromperie de tout le monde par sa production bon marché mais bonne à rien, pas pour compte des idées du marxisme-léninisme. La conclusion est évidente: les idées du communisme sont le poison. Le communisme, aussi le national-socialisme – ils sont le poison qui est jeté à la poubelle de l’histoire depuis longtemps. Et seulement les pays qui sont les plus arriérés envers l’idéologie, tirent-ils cette charogne de la poubelle et la goûtent. L’Allemagne est devenue grande, développée et libre sans n’importe quels «führers». Il n’y a que les pays malchanceux songent-ils en les personnes de certains citoyens sur Lénine, Staline et Hitler.
       Nous vivons dans le temps heureux où le fruit empoisonnant est discerné, le fruit empoisonnant qui attirait et séduisait comme ça pendant quelques derniers siècles. Ces connaissances sont extraites par l’énorme prix, par prix des dizaines millions des vies humaines. Il n’y a que ceux qui manquent du courage pour couper des habitudes abjectes qui sont héritées de massé amer, ceux qui laissent aller de se tromper, de s’induire en erreur – c’est ils qui continuent à adorer les idoles découronnés depuis longtemps, qui continuent à adorer les idoles et se servir aux forces sataniques du communisme et du fascisme. Parfois ils essayent de mettre la comparaison absurde les idées du communisme et le christianisme. Voilà nous sommes atteints à une base fondamentale.
       Christ prêchait l’avantage de personne sur la société: «Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes». (Luc 6.22-23).
       Voilà, c’est ici où le communisme pratique donne-t-il les recommandations tout opposées. À chaque pas on suggère qu’un homme qui est seul soit-il une nullité, mais tout ensemble soit la grande force. Le résultat auquel cette «grande force» mène-t-elle, un homme politique célèbre a parlé très bien sur cela: «On voudrait comme mieux, mais il est arrivé comme toujours» (Tchernomyrdin). Et il sera arrivé toujours comme ça, puisque c’est une régularité naturelle: là-bas où un troupeau a de préférence et l’individualisme est méprisé, et l’initiative est étouffée – n’attendez pas que dans la situation sociale pareille à créera-t-on ou produira-t-on quelque chose d'utile. Si c’est les marchandises – elles ne passeront pas concurrencer. Si c’est les réunions sociales – elles seront très semblables au «Quatuor» d’après célèbre écrivain des fables Krylov. (Cette fable raconte, comme quatre animaux-musiciens qui ne savent pas à jouer bien et changent leur lieu sur la scène toujours, mais la musique reste mauvaise malgré tout). Et dans ce cas il n’y a pas besoin de beaucoup la théorie. À quoi bon la théorie, tandis que il y a des exemples évidents dans les pays développés et prospères de l’Ouest où l’individualisme a lieu principal, pas collectivité à la manière soviétique. Là-bas où a lieu L’AVANTAGE DE PERSONNE SUR LA SOCIETE, mais pas contraire. C’est la base fondamentale de la réalité et il est facile de retenir cela.
       La deuxième base est les valeurs éternelles: DIEU, L’AMOUR, LA VERITÉ, LA LIBERTÉ. Ce sont les valeurs véritables, contre lesquelles la société impose les valeurs fausses: «la Mère-Patrie» (en URSS), une Partie, un État, une organisation (n’importe quelle). Dans ces questions il aurait de préférence pas s’appuyer sur n’importe quels raisonnements qui emmènent n’importe où loin et pour longtemps, mais sur des exemples pratiques. Dans l’
Angleterre il n’y a aucune conception de la «Mêre-Patrie» dont la radio BBC a parlé une fois assez net et clairement. Bien sûr, les Anglais, les Américains et certains d’autres aiment ses pays, mais il y a quelque chose de quoi on peut les aimer. Si n’importe qui d’eux perdrait son pays – il perdra la liberté, la loi qui le protège, il perdra la possibilité d’appliquer au bien des concitoyens et avec cela sans faute au bien de soi-même et sa famille – en somme, il perdra tout. Mail si un Russe perdrait son pays – qu’est-ce que perdra-t-il? est-ce que sont les bureaucrates multipliant et sans talent lesquels il nourrit? les employeurs, lesquels ne payent impunément le salaire à temps, quoique ce soit contre loi? les flics, lesquels ne le défendent pas en majorité des occasions, mais ils le peuvent une fois inculper de crime qu'il n'a point commis? Les canailles, lesquelles peuvent une fois secrètement à faire exploser ou pilonner ouvertement sa maison, en partant de la raison d'aventurisme politique. Ou les gredins-là, lesquels enverront son fils une fois, contre sa volonté à "réprimer le Caucase" qui signifie en fait à commettre le génocide en apportant les morts et les destructions, enfin payer tout cela de sa vie? Il est évident qu'en vue de devenir un homme libre qui peut estimer soi-même, il suffit pas beaucoup: pour cela suffit-il de se rendre compte de personnes exposées ci-dessus que c'est ils qui sont tous les ennemis réels, les mêmes occupants, lesquels ont anéanti son pays réel en 1917 et que la "Mère-Patrie" - laquelle veut-on à faire aimer - ce n'est qu'une idole satanique, par laquelle ces canailles tentent de justifier chacun son crime, et cette idole n'a rien à faire avec la patrie réelle, à laquelle le poète Esénine a dédié une poésie. Il ne serait superflu à rappeler que Hitler forçait à aimer la "Mère-Patrie" aussi et, bien sûr, la nation que nous ferons à peu près d'attention. Et maintenant il ne serait superflu de rappeler que les adeptes du patriotisme à la soviétique indiquent-ils à l'Ouest, comme si les gens occidentaux sont patriotes pas moins que ceux dans la Russie. Je parlerais de ce que oui, ils sont les patriotes aussi, mais pas les mêmes. Et le patriotisme occidental distingue par celui-ci qu'à l'Ouest c'est l'État qui est pour l'être humain, mais pas l'être humain pour l'État que les travailleurs d'idéologie et les éducateurs patriotiques essayent-ils tout d'imposer obstinément. Essayez de suggérer à n'importe quel Américain que depuis qu'il est né, tout juste, il est obligé certaines dettes impayables à l'États-Unis. Je suppose qu'il estimerait que vous êtes devenus fou. Aimer sa patrie - il n'y a rien mauvais en cela à condition qu'il y ait quelque chose dont il l'est possible d'aimer. Mais si quelqu'un chante hosannah à l'État qui le maltraite - c'est l'encensement d'esclave et un indicateur évident de la mentalité d'esclave.
       Le concept «nation» est examiné dans l’oeuvre «Высокогорье» («Le Pays des Montagnes») en chapitre IV et il ne faudrait pas manquer quelque chose se découpant encore sur les évènements passants, un aspect des questions nationales qui n’y est pas examiné. Oui, n’importe quelle nation est une foule, et il ne la faut pas mettre dans la même série avec les valeurs éternelles, aussi il ne faut pas imputer l'appartenance nationale à une personne isolée en qualité d’une faute ou d’un mérite ou examiner cela comme un objet de la fierté. Ici il s’agit de la libération des nations isolées du régime soviétique ou du pareil celui-là, la libération qui maintenant est nommée «les révolutions orange» que je ne peux qu’à saluer. Par exemple, l’Ukraine ne peut pas libérer tous les pays asservis comme la Chine, la Nord Corée ou la Cuba. L’Ukraine ne peut que l’Ukraine à libérer et pas partiellement, mais au total.
       Voilà où un danger se cache, un danger de la disposition incorrecte des valeurs. Les gens qui aident à libérer sa nation, ils le font pas pour la nation, mais pour la liberté à premier tour, pour chaque homme isolé serait-il libre. En processus de la libération chaque personne agit pour libérer soi-même et ses proches selon esprit ou selon parenté, point en qualité de l’obligé qui paye n’importe quelle dette inexistante à n’importe quelle nation abstraite.
        Le mécanisme des relations nationales n’est pas très compliqué. Il est relativement simple et il n’y a aucune nécessité à créer les labyrinthes philosophiques autour la question des relations nationales. Il est assez à assimiler une simple règle dès le début: si un homme n’est pas connu à nous, et nous ne savons que sa nationalité, nous avons le seul droit de parler sur la probabilité du comportement attendu, mais nous n’avons aucun droit moral à juger l’homme selon sa nationalité.
La seule relation négative qui est admissible envers un homme inconnu, c’est la méfiance, mais cela ne dépende pas aussi de l’appartenance nationale. Et cette méfiance en n’importe quel cas ne doit-il pas d’avoir l’air insultant comme le verrou à porte ou signalisation aux fenêtres n’ont-ils rien d’air insultant.
       Le désaccord national est le mal qui peut repousser réciproquement ces gens qui pourraient se battre la main dans la main efficacement contre un ennemi commun, et ce désaccord n’est approuvé ni dans la Bible, ni dans le Coran, ni dans la Bhagavad Guita, ni dans les autres Saintes Écritures. Et le mal principal se trouve en cela qu’au lieu du joug dont il est établi le but à se libérer, un autre joug est proposé , le joug de service à la nation. Ainsi ça va certaines régressions à la direction de l’avantage de nation sur ses représentants en vue de la dette impayable et éternelle ou de l’autre construction démagogique, c’est-a-dire, la régression à la direction de préférence la société sur Individu, la préférence qui mènera inévitablement au totalitarisme si on ne s’arrêterait pas à temps.
       L’avantage de Personne sur la société, cela n’est point un pouvoir sur la foule. C’est pourquoi n’importe quel despote est une certaine part de cette foule, et n’importe quelle part de cette foule ne peut pas être la Personne, ni supérieur, ni inférieur. La position avantageuse se trouve au-dehors de la foule, pas au-dedans. Il n’y a aucune nécessité à se trouver physiquement au-dehors de la foule. Il s’agit de l’ermitage spirituel, c’est-à-dire, avoir sa propre opinion, ne pas juger par les catégories et les concepts de la foule, pour ne s’arrêter pas en développement, mais se développer encore, se perfectionner, pour ne tenir pas compte de l’opinion de la foule ou n’inviter pas la foule dans son propre système des valeurs en général. C’est le même individualisme occidental réel. Et les choses principales qu’il faille à retenir pour toujours, elles ne sont que deux:
       LA BASE PREMIERE: l’avantage de Personne sur la société – c’est le christianisme véritable. L’avantage d’une société sur Personne – c’est le mal satanique qui mène au totalitarisme.
       LA BASE DEUXIEME: ceux sont les valeurs véritables lesquelles libèrent: DIEU, L’AMOUR, LA VERITE, LA LIBERTE. Les «valeurs» fausses qui asservissent – ce sont: la nation, l’État, la «Mère-Patrie», la partie.
       C’est vous qui choisirez entre ces valeurs. Il n’y a personne qui ferait ce choix au lieu de vous-mêmes.
FIN

Ecatérinitchev, le juge d'instruction de PCM. (PCM=МУР)

Ekatérinichev, le juge d’instruction de la PCM .
(PSM – c’est la Police Criminelle Moscovite).

C’est un cas réel de ma vie plus encore. Les mots «plus encore» ne représentent guère de la situation assez juste qui a besoin d’être précisée. Je viens de dire «plus encore» c’est pourquoi une autre occasion, le même voyage à l’Aslanbek-Chéripovo est déjà écrit et publié, mais celui-là de laquelle il s’agit ici, elle a été lieu en 1971, c’est cinq et demi-an plus tôt que mon voyage aux montagnes de la Tchétchéno-Ingouchie ASSR.
À coup sûr parmi celui-les qui vient d’ouvrir et est lisant ces pages, il y a beaucoup d'amateurs des romans policiers. Est-ce un roman policier ou n’est-il pas – jugez vous-mêmes. Je ne peux que dire que c’est la vie réelle et la vie est telle chose qui inclut en soi-même tous les aspects d’Être, y compris ceux criminels.
Tout commença des évènements assez éloignés d’un roman policier. Tout commença de l’histoire de mon premier amour et comme il passe d’habitude, de l’amour sans réponse, à dire plus exactement, l’amour sans réponse par la suite, l’amour qui s'est fané, sans s'épanouir à temps. Si cet amour aurait été sans réponse absolument, dès le début – c’est peu possible qu’il pût l'appeler amour et il n’aurait pas mérité de l’attention plus qu’une mouche qui est volée à côté ou un chien qui a aboyé au loin. Alors il aurait oublié depuis longtemps et ne mériterait pas d’être inclus dans les mémoires.
Je viens de dire: «L’histoire de premier amour » - c’est pour d’abord non exactement, mais approximativement indiquer à la direction de la source des évènements, mais la chose principale qui figure dans cette histoire, elle n’est pas amour, mais une erreur. C’est pourquoi cet amour a été imaginaire. Il n’avait pas lieu. Cette erreur est assez répandue. Beaucoup de gens se prennent à ce piège, c’est pourquoi cette histoire est très instructive. Quand j’ai rendu compte après des années de qui je suis tombé amoureux tellement, j’ai bien éprouvé le sentiment de l’allégement comme on parle en russe : «un mont est tombé des épaules». C’était très drôle et ridicule: prendre du faux bon marché, comme un diamant. Pensez vous-même: est-ce c'est un mal, si on s’imagine qu’il vient de manger un champignon vénéneux, et comme si la vie soit fini, puis tout à coup il vient d’apprendre que ce champignon ne soit qu’une russule. Alors la vie semblera plus admirable, et le drame se transformera en blague. Le mal est en autre chose. Le mal est là-bas où on croit par erreur, comme si la vie doive se ruiner, on peut faire beaucoup des malheurs et devenir dangereux pour soi-même, par exemple, devenir une victime d’une tromperie, et en général on peut se passer n’importe quoi. Dans l’environnement social défavorable comme l’Union Soviétique par exemple (Et la Russie contemporaine, si elle est meilleure, mais pas beaucoup), la probabilité d’un grand malheur bien augmente pour une âme égarée.
Elle s’appelait (et maintenant elle s’appelle de même, bien sûr) par un prénom assez répandu: Hélène, mais je ne vais pas découvrir son nom de famille. Blonde avec nuance rousse et avec abondance des taches de rousseur sur le visage, je l'aimais précisément telle comme ça. Nous habitions une grande maison à Moscou au-delà de Moskova, pas loin. J’habitais une chambre avec balcon à cinquième étage. Sa chambre avec balcon était située un étage plus haut. Tout ça commença en 1967, quatre ans avant que je j’avais été forcé de faire connaissance avec ce juge d’instruction malpropre. Cela commença en âge assez doux où j’avais 17 ans, elle avait 15.
Certainement, l’instinct sexuel faisait le savoir et d’avant, mais j’y percevais comme quelque chose de secondaire qui n’avait aucune grande importance. On considérerait comme çà un rêve clair qui est rêvé pendant la nuit: bien sûr c’est intéressant, mais la vie de jour est plus importante et mérite plus d'attention. Elle était première qui avait réveillé un mâle à l’intérieur de moi, néanmoins puis il ne passerait rien entre nous. Il n’a passé rien à cause de ma faute dans une plus grande mesure que par celle la sienne. J’étais décontenancé là où fallait-il agir activement et considérer cela comme la suite de l’éducation, ce ne serait pas assez juste. C’était la suite de l’introduction en erreur, de la tromperie. Il n’était pas possible d’apprendre la vérité de la réalité: la tromperie et l’hypocrisie avaient lieu partout. Même les plus intimes gens mentaient; elles mentaient, souvent car les mêmes étaient les victimes de la tromperie et parfois c’était le mensonge voulu, pour le bien imaginaire, pour prévenir un malheur possible ou même une action innocente mais dont la suite pourrait être fatale. La génération dupée par la politique de Staline avait peur de quoi fallait-il avoir peur et de quoi il ne fallait point.
Il suffit de citer un exemple. On me suggérait dès l’âge conscient, c’est-à-dire, dès la fin des années cinquantièmes que telle action comme embrasser une jeune fille, comme si ce soit une insulte grave, et si elle n’est pas une putain, elle doit lever la main et donner une gifle en réponse. On pourrait entendre l’opinion alternative aussi, c’était des types fumant et proférant des obscénités dans la toilette de l’école, mais les «professeurs» pareils de la vie, ils inspiraient de la confiance moins encore. Les mensonges et les exagérations étaient-elles très visibles. En obéissant leur conseil, sans savoir la vie réelle, pouvait-on d’être inculpé de la tentative de viol, et à la suite le «sex instructeur» pareil, il se moquerait de vous.
Maintenant de la hauteur de l’expérience vitale peux-je affirmer avec assurance ce que si j’aurais agi plus courageusement, j’aurais obtenu d’elle tout, mais de la même hauteur de la connaissance contemporaine je ne voudrais rien à obtenir d’elle, en préférant chercher une autre qui serait plus proche de moi en esprit. Une grande Vérité que j’ai apprise, est celle-là que L’AMOUR SANS RÉPONSE N’EXISTE PAS. Si vous aimez quelqu’une qui ne vous répond pas – cela signifie que tous les avantages de cette femme ne sont-ils qu’imaginaires de vous. À l’occasion où vous pouvez posséder d’elle tout à coup, vous seriez déçu et vous-même désiriez-vous en aller aux côtés différents. Mais pendant ce que l’objet de votre rêve n’est-il pas accessible, vous le rêveriez, en inventant envers elle les dignités qui n’étaient jamais près d’elle. Si vous vous indignez, car elle fait attention aux autres et pas à vous, alors c’est la vanité de votre côté et il n’y a aucun d’amour ici. Si vous avez de la nature romantique et charmante mais elle (ou il) ne vous remarque pas – remettez-vous! C’est une illusion. Vous estimez comme s’il y ait un être humain, mais il n’y a aucun être humain. C’est un être misérable, sans coeur, un cadavre dont Jésus-Christ avait dit: «...sépulcres blanchis ... au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés». (Math. 23: 27). Même une poupée peut avoir l’air joli et séduisant, mais c'est ce qu'il n’y a pas d’âme en elle.
Herzen avait écrit dans un de ses livres: «dans l’âge de trentaine années une personne est mort, et puis il n’est que son ombre qui continue à vivre». Enfin j’avais eu trentaine, malgré ça je n’eus aucun observé processus de la mort au-dedans de moi. Puis j’avais eu quarante ans, et je ne changeais pas, j’étais le même qu’avant, mais plus expérimenté, plus fort dans tous les senses. Cependant Herzen n’avait pas menti. Ici il manque d’une petite clause: c’est l’homme social, l’homme du monde qui est mort. Il ne meurt pas quand il trouve un emploi et commence d’être à table, dans n’importe quel bureau en passant-là huit heures chaque jour. Il meurt quand il commence de prendre au sérieux tous les jugements de la foule, toutes les opinions de l’environnement social. Pourtant il est assez possible d’avoir l’air «normal», dire les mots «corrects», mais dans la profondeur de l’âme à nommer les choses par ses noms, les bêtes à estimer comme les bêtes, même c’est drôlement: cela ressemble à la romantique d’espionnage.
Malheureusement, il y a très peu de ceux qui peuvent trouver cette solution. La majorité des gens, ce qu'ils ne parlent pas et ne font pas à la vue des gens, elles ne parleraient pas et ne feraient pas le même en tête à tête de soi-même, même dans une forêt perdue. Et l’âme commence à mourir graduellement. Les apparents changements physiologiques sont inévitables aussi. Mais la matière physique est telle que ces changements ne viennent-ils pas d’un coup. Elle fait de l'œil joli encore et elle a l’air animé et joyeux, tous les traits sont réguliers, elle ne peut participer qu’au rôle d’un personnage positif au tournage d’un film. Malgré tout cela les semences vénéneuses peuvent déjà être semées dans l’âme. C’est que dans dix-quinze années reconnaissiez-vous en elle, ou bien une chipie obtuse et fatiguée de la vie, ou bien une intrigante vile et potinière dans un bureau, ou bien une ivrogne finie qui pue de l’alcool, toutes les versions sont possibles, et on peut les énumérer très longtemps. Tout le monde croit que ce soit l’âge qui fait un homme ou une femme répugnants. Ce n’est pas vrai. Un homme ou une femme deviennent-ils répugnants au cas où ils viennent de sacrifier à l’autel de la société toutes les choses excellentes et jolies qui sont dans leurs âmes.
Fin du mars 1968. C’est une ruelle pas loin du métro «Dobryninskaya» où Hélène va. Je la surveille par-derrière. Elle vient de séparer de ses amies. Je viens par-derrière et parle comme Fantômas:
-Salut Hélène!
-Boria, va-t’en!
-J’ai t'écrit tout aux lettres. Qu’est-ce que tu vas dire de ça?
-Tu m’as demandé: oui ou non. Je te réponds: non!
-Mais le 14 octobre tout était de l’autre manière. Qu’est-ce qui est changé?
-Alors, j’étais encore petite.
C’est pourvu qu'il y a cinq mois elle était petite! Quelle merveille! J’ai appris vite (elle ne cachait pas cela aussi) d'où l’influence venait sur elle qui a détruit notre amour. Comme j’ai pris en haine les parents d'elle! Je les étais prêt à tuer. C’est maintenant où j’ai appris tout à l’autre façon. Ses parents et aussi mes parents– tous ils étaient les gens malheureux, et à dire allégoriquement, sur ses têtes un tramway communiste avait passé. Qu’est-ce qu’ils représentent? Une famille des manœuvres qui on ne sait pas desquelles notions ont-ils pris cela, comme s'ils soient au-dessus de moi à l'échelle sociale. Bien sûr, je ne le cache pas, j’aimais de plaisanter, je marchais selon le toit de l’immeuble en masque de Fantômas que j’avais fait d’un pneu de bicyclette, et quoi donc? Je ne communiquais pas avec canailles locales et ivrognes. Mes amis étaient sérieux et habitaient-ils les autres quartiers de Moscou. Cela n’attirait pas ses parents, mais seulement les mettait aux aguets: il ne fallait pas négliger la société du quartier selon les traditions soviétiques. Bien sûr, ses parents, ils n’étaient pas des ennemis réels. Ils ne sont pas des ennemies mais des imbeciles, qui ne méritaient que la pitié et compassion. Quant à ceux qu'on ne fût pas pitoyablement de tuer, il s’agira ensuite.
Après beaucoup des années lorsque j’ai compris, à cause de laquelle personne j'avais éprouvé le chagrin, je riais longtemps. Mais cette époque-là mon monde s'était écroulé. Alors j’ai trouvé en partie la solution de situation. Dès que j’eus eu dix-huit, j'ai trouvé un autre emploi, aussi géodésique, mais avec missions aux régions lointaines, pour changer l’ambiance, se distraire, regarder le monde, dire plus exactement une part du monde qui est située à l'intérieur des frontières de l’URSS. Et principalement à essayer de comprendre et d’apprendre cette société soviétique qui est laide, irrationnelle et avec la morale double.
Si je décrirais le processus de l’étude de la science sociologique dans la vie pratique, le serait un sujet de tous un gros livre. Ce que me frappa le plus fortement, c’était l’idiotisme des masses de la population. C’était bien exprimé, tellement évident qu’on ne croie pas à ses yeux. Les doutes apparaissaient: «si peut-être que je n’ai pas compris quelque chose assez? Est-ce qu’il y a un sens caché dans tout ça?» Mais j’étais obligé de tirer de la conclusion contre mon gré que tout ça n’était qu’un simple idiotisme et il n’y avait aucun sens caché. Au bout de quarante ans je peux dire le même avec une seule différence qu'au présent je le parle sans avoir d’aucun doute. Et alors, s’en efforçant d'indiquer aux gens les désaccords et non jonctions bien évidentes dans leurs orientations de la vie, les désaccords qui seraient compréhensibles même pour les imbéciles, mais on pouvait d’entendre en réponse les arguments de telle sorte: «tu es jeune encore et ignores la vie» ou: «C’est un homme difficile que tu es, quel est sens à discuter avec toi? Va vivre autant que moi!..» Et maintenant je bien voudrais à me voir avec ces «discuteurs» et y répondre: «eh bien, voilà, j’ai vécu autant que toi. Et cela ne signifie rien que j’ai gagné la discussion. En général j’ai gagné cette vie. Je n’ai leur pas permis de faire avec moi ce qu’ils ont fait avec toi. Commence à penser enfin à l'aide de ta propre tête, quand même maintenant donc! Ne parle plus de sorte: «Je suis un kolkhozien et assez m’occuper par la philosophie». Ce n’est pas des dédales philosophiques que je t’ouvre. C’est très simplement à comprendre les choses élémentaires...»
Mais il n’y a personne qui pourrait répondre, car il est peu probable que quelqu’un d’eux ait vécu jusqu’à 90-100 ans. Ce que ces gens étaient avec défauts et pas développées, c’était bien évident, et je devais le reconnaître malgré tous les doutes; il n’est pas possible de nier le fait. On pourrait d’expliquer beaucoup des choses par cela. Mais une question plus difficile est apparue: «pourquoi elles sont telles comme elles sont? Pourquoi elles veulent d’être comme ça? Qu’est-ce qui a passé avec eux?"
Certainement, j’entendais sur les répressions de Staline, mais je les imaginais tout à fait à l’autre façon à la différence de ceux qui avaient lieu en réalité. Au temps de Khrouchtchev pouvait-on encore écrire aux journaux sur leur quantité, mais à l’âge 10-14 ans il ne pouvait pas venir à l’esprit qu'on pouvait trouver quelque chose d'intéressante dans les longs discourses de Khrouchtchev, et dès lors que Brejnev était venu au pouvoir, ni répressions, ni Staline, ni Khrouchtchev n’étaient plus mentionnés aux journaux, sauf exceptions rares. Je supposais qu’il y avait eu la lutte pour le pouvoir, certains adversaires politiques se chamaillaient entre l’un et l’autre en se ruinant réciproquement, peut-être on emprisonna quelqu’un quelque part, car il avait dit quelque chose sans prudence, mais ce que c’était un grand génocide avec quantité des victimes plus que la quantité des victimes des occupants hitlériens, et si alors je l'entendrais de quelqu’un, puis peu probable que je crusse en cela. Il n’y avait personne de laquelle aurait-on pu entendre la vérité. Les gens continuaient de garder le silence, de mentir et de ne pas dire toutes leurs pensées jusqu’au bout, quoique Staline n’existât plus déjà depuis longtemps. Les gens qui étaient tombées sous le joug totalitaire du pouvoir soviétique, ils n’étaient plus les gens comme les êtres conscients.
Alors, en mission, d’abord la mission avait lieu en Tchétchéno-Ingouchie, après d'elle il y avait les missions aux villages et steppes des parages de Stavropol, aux marais des régions de Tver et de Smolensk. Le soir j'avais assez du temps pour méditer. Parfois certains collaborateurs ne manquaient pas de me faire boire jusqu’à l’ivresse, mais comme d’habitude, sans continuer, et si l’équipe s'allait à l’accès d’ivrognerie, je trouvais des occupations plus intéressantes et plus utiles, en général c’était la lecture de tout ça que put me paraître intéressant. Autant qu'il y avait très beaucoup des choses pouvaient-elles m’intéresser, tout à fait différents côtés de la science et de la vie, c’est pourquoi je trouvais quelque chose d'intéressante toujours. Maintenant on pouvait considérer les évènements moscovites quant à mon amour non partagé, comme si du côté, mieux à réfléchir, d'autant plus que personne ne distrayait et n'empêchait pas.
Assez vite je tirai la conclusion que je ne devais pas me résigner avec cela et le laisser aller. Certainement, l'amour ne peut pas être forcé, mais il y avait eu de temps où j'étais gentil à son regard. La bêtise prononcée par elle qu’il y a cinq mois où elle avait été petite et maintenant quand elle est devenue intelligente et adulte, cette bêtise a livré ce qui était passé en réalité. Je bien savais que c’est précisément sa mère qui avait de la voix décisive dans la famille. Dans cette époque-là on passait un film «des femmes» relativement souvent. Ce film bien montre, jusqu’auquel marasme étaient amenés les gens en Union Soviétique. Le KGB n’avait point de l’intention d'interdire ce film. À l’Ouest bien tout le monde déjà savait sur l'infériorité et la médiocrité des gens soviétique, et ces gens-là étriqués et arriérés n’étaient-ils pas capables de considérer le film plus que les commérages ordinaires qu'ils regardent et écoutent toujours pourvu que tuer le temps. S'il y avait quelqu’un d'intelligent et expérimenté, il garderait silence pas seulement de la peur des persécutions possibles, mais aussi parce que cela soit une action inutile, c’est comme apprendre à un chien des mathématiques supérieures, et quant à gens intelligents, mais imprudents et sans expérience, il y avait le système des répressions qui étaient bien préparées.
Dans ce film il y a une image: une mère court à travers d'un champ, perd le souffle à cause de la course mais continue de courir dans le but d'améliorer la vie de sa fille, comme elle suppose, mais en fait pour la gâcher, à séparer la fille d'un homme qui n’a pas correspondu à son goût selon ses on ne sait pas pour quelles raisons simiennes. Elle vient d’arriver à temps. Les jeunes ne partent pas encore du quai par bac. La fille se range du côté de la mère. Le jeune homme voit que c’est une famille stupide et il rompt les relations avec la fille. Il aurait fallu que j'aie agi dans le même style.
Mais tout allait tout à fait au contraire: «Je la sauverai! Je la retirerai de ce marais! Je sauverai notre amour! J'ouvrirai à elle les yeux et elle ira après moi et se détournera de leur monde stupide et ennuyeux! Les canailles! Les sales philistins! Ils veulent à gâcher la vie de sa fille! En suivant leurs conseils sera-t-elle donc mariée avec quelqu’un qui est respecté dans le monde mais n’est pas aimé par elle, puis elle souffrira pendant toute la vie ou restera seule!» C’était réel qu’il ne manquât pas des exemples des mariages malheureux autour de moi et un de mes pronostics est réalisé: elle resta seule. Quand j’eus eu 50 ans, j’en renseignai. Pendant toute la vie n'a-t-elle mis au monde qu'une fille qui avait seize alors, mais elle-même ne s’est mariée jamais.
Il est arrivé à telle façon que nous deux avions changé les places d'habitation et j’appris vite son adresse neuve. Je commençai à écrire les lettres à ses parents. La première lettre fut écrite pour la conscience pure à la manière pacifique. Elle était la plus longue, vingt pages et quelques, adressée à la mère et dans cette lettre ai-je émis jugement exactement et compréhensible mes raisons à la matière du fait. Bien sûr, aucune réaction en réponse. Puis je leur commençai à écrire tout que je croyais sur eux et je leur faisais quelques coups de fil, en revenant de la mission. La mère raccrochait le récepteur et le père en réponse à mes premiers coups de fil décrivait-il d’une façon pittoresque comment il m’aura battu à l'aide des hommes du quartier, et dans la suite, quand je lui téléphonais, sa réponse commençait avec mots: «gueule de Gide!» J’expliquais à ce crétin que premièrement je ne suis pas un Juif, deuxièmement je ne suis pas un antisémite aussi, c’est pourquoi ses énonciations ne peuvent pas être comme insultes envers moi, mais il se tenait obstinément à sa conviction stupide comme si j'appartienne au peuple d’Israël. Ici je vais répéter une de ses «perles» mot à mot: «Il y a un certain esprit arabe-sémitique-juif en toi!»
Tout le monde sait que les chauvinistes en Russie usent le mot «Gide» où ils veulent à insulter une personne appartenant à la nation juive. Mais en dernières décennies et surtout au temps dernier ce mot commence d’avoir peu de l’autre sens. On vous peut nommer «Gide» indépendamment de votre appartenance nationale, par exemple, si votre niveau intellectuel et votre érudition seraient-ils peu plus haut que ceux de la foule. Être un homme intelligent est blâmable en Russie contemporaine. C’est le seul pays dans le monde où peut-on vous nommer«intelligent» avec intonation injurieuse et hostile. On peut vous nommer de telle façon aussi, si vous vous tiendriez aux valeurs européennes et défendez pour la liberté et démocratie. Il y avait une occasion révoltante où on me nomma «Gide». Il ne faut pas faire le silence sur ça, si donc à propos. En septembre 2001 je roulai par l’autobus dans une ville de la région de Moscou. Dans le même autobus il y avait un homme et une femme à l'âge à peu près quarante ans l’un et l’autre. Ils furent très contents des explosions terribles à New York qui eut eu lieu à l’un de ces jours (2001 septembre 11). Je ne parlai que: «N’est-ce pas honteux dire comme ça?!» J’entendis en réponse: «Gide! Juif! ... etc.» Si cela était une vérité, j’aurais habité l’Israël déjà depuis longtemps selon toute probabilité. Selon mes observations en Russie approximativement dix pourcents de la population étaient-ils contents à cause de cette action terrible de terrorisme. Alors, soupçonner la Russie en complicité droite ou indirecte de l’action monstrueuse de terrorisme, j’en ai plus de la raison que l'Ekatérinitchev, ce juge d’instruction avait-il raison de me soupçonner en meurtre. Ce n’est que mon soupçon, lequel je communique aux lecteurs à coeur ouvert. Donc je suis tel que je suis, c'est-à-dire, soupçonnant. Au moins, c’est l’Union Soviétique qui a mis le désordre à l'Afghanistan, à l’Irak et à l’Iran. Un pays d'eux tenta sans succès d’aller après les communistes; deux autres partirent selon la voie de l’obscurantisme religieux. Mais, comme on parle en France: revenons à nos moutons!
Je guettais Hélène quelques fois de bon matin où elle allait au travail. Sa relation envers mes tours était ambiguë. Elle parlait de ce qu’elle embête à cause de moi, mais on pouvait apercevoir que telle grande attention de mon côté, cela bien flattait son amour-propre. J’avais pour le but principal à l'inviter chez moi. Au temps présent je ne perdrais pas contenance et j’obtiendrais du succès, sans violer point le Code criminel. J’aurais bien agi activement, avec assurance mais au-dedans des limites de la loi. Mon intention était assez sérieuse. Je voulais à créer une grande famille avec une foule d’enfants. J’avais vu comme les gens vivent au Caucase. Mais ici les divorces, l’alcoolisme, les enfants malheureuses qui sont laissés aller, et ce que me rendait en rage dans la plus grande mesure, c'est la haine réciproque sans raison et les querelles entre les gens, comme entre les chiens. Mes mots propres écrits dans une de mes lettres à ses parents, je les me rappelle jusqu'au temps présent: «... la société où vous rivalisez comme les insectes insatiables, qui à qui mordre l’un l’autre plus fortement».
Vous seriez étonnés si vous apprendriez que dans ce temps-là je n’étais pas un antisoviétique. Peut-être, c’était le temps de la plus grande loyauté. Quant à l'envergure des répressions de Staline, comme vous avez déjà vu, je n’avais pas aucune image réelle. Y compris je croyais que le même désordre qui avait lieu en URSS, comme s'il eût lieu dans tout le monde étranger aussi, et comme on en parle: «Chaque bécasseau loue son marais».
Les lettres des missions à ses parents étaient-elles en humeur brutale, quoique le Code criminel n’était pas violé en eux. Il n’y avait aucune menace ou insultes avec les mots mauvais. Je faisais un accent sur ma connaissance, par exemple de détails de leur vie quotidienne, de la distribution de l’appartement, etc. Aussi je montrais ma capacité de la surveillance et de retrouver des adresses. Cela m'amusait donc. Il est possible que ce fût l’instinct de chasse. Si j’aurais une machine du temps, il aurait été bien à venir à l'aide d'elle vers moi-même en passé où j’avais 20 ans et à parler: «abandonne elle! Elle n’est point ce que tu crois. Tu ne l’amélioreras jamais. Cherche quelqu'une d'autres qui possèdent la perfection en fait, au lieu de poursuivre celle-ci, à laquelle as-tu inventé et ajouté cette perfection! Dans le meilleur cas perdras-tu les forces et le temps en vain. Même si tu réussis à te lier avec elle, tu même seras déçu».
Tous l'hiver de 1970 à 1971 passai-je en mission du travail, et au printemps, quand j’eus déjà thésaurisé certains sommes, je démissionnai. Enfin, voilà, le matin, 28 avril j’apparus près de l'immeuble qu'elle habitait. C’est un immeuble aux neuf étages au quartier Kountsevo où j’apparus, sans me cacher donc. J’avais avec moi deux étuis de pellicule qui étaient remplis du poivre, à tout cas, pour dans le cas d’un danger à jeter cela aux yeux et à fuir. Aussi, j’avais un couteau «Poisson». Il y avait tel couteau dans le temps soviétique, le couteau avec manche bleu de pâte plastique, qui imaginait un poisson où le couteau est plié. Le «Poisson» pouvait se séparer à deux parts: la queue était assemblée avec la lame du couteau et la tête de la «Poisson» était assemblée avec la fourchette. Mais la lame n'était pas grande et le métal n'était pas de bien qualitatif. Si appliquer telle arme, il ne pourrait que rendre en rage un adversaire, mais pas le forcer d’être incapable d’agir. Maintenant je bien crois que par un simple stylo à bille pourrait faire plus grand dommage plus que par ce couteau, mais alors à cette époque-là je croyais faussement comme si ce «couteau» puisse bien aider en cas d’une attaque. Dieu merci qu’il ne m’arriva jamais l’occasion pour appliquer cette «arme»!
«Qu’est-ce qu’ils peuvent faire à moi? - pensais-je. Je ne suis voyoute pas, ni vole. Bien sûr, ils peuvent de me donner sur la gueule, calomnier, mais organiser agression par une grande bande – ce serait un problème: le matin du jour ouvrable. Tout le monde se dépêchait au travail.
Si on m’attraperait à la police, on me sera contraint laisser aller. Parce qu'il n’y a aucun crime que j’aille commettre, et ce que ses parents étaient contre nos relations – c’est la simple histoire ordinaire. S'ils vont me battre, puis je leur jetterai le poivre aux yeux et m’évaderai. Je ne m'attendais d’elle-même aucune provocation, aucun scandale dans la rue, bien possible que je n’avais pas tort en cela. Pendant visites pareilles n’était-elle pas très contente, mais il n’y avait lieu aucune protestation hostile, aucune appellation à l’aide des passants et de la police. Alors je croyais d’agir graduellement, comme l’eau qui mine une pierre. Soit les années seront perdues pour cela, mais il faut arriver à mes fins malgré tout.
Ce jour-là je n’ai pas bien de la chance. D’abord, une liftière d'un ton impérieux exigea de présenter les documents. Je réprimai l’indignation juste et montrai le passeport à elle en demandant: « comment est-il à votre point de vue ? Si je vais rencontre avec une jeune fille, parler paisiblement avec elle, mais ses parents sont contre ce rendez-vous, est-ce que c’est un crime? » Elle fit un signe de tête affirmatif, en montrant la compréhension et rendit le passeport. Dans demi-heure son père sortit de l’entrée. Il fut debout quelques instants et me regarda hostilement, néanmoins il ne s’approcha pas de moi. Je comptai d’attendre plus une heure et si pendant ce temps elle ne sortirait pas, cela signifierait qu’elle n’avait plus emploi ou était malade et resterait chez soi.
Dans vingt minutes approximativement j’aperçus deux agents de la police qui s’approchèrent de la place où le père d’Hélène m’eut vu, mais je fus changée déjà la place et en voyant eux j’entrai dans l’entrée instinctivement. Bientôt je rendis compte que la journée évidemment a passé en vain et tout est égal si on m’attrape: ils n’ont rien contre moi malgré tout et du même coup j’apprendrais quelle sorte du grief les parents d’Hélène pourraient avoir contre moi. J’espérai qu’on ne m’emprisonnait pas pour mon air «arabe sémitique juif». Je sortis de l’entrée, les gardes de l’ordre me proposèrent de rouler avec eux, et j’acceptai la proposition avec plaisir et montai au motocycle à trois roues, en souriant.
Il y avait une heure et demie après l’arrestation, on m’appela «rouler les doigts», c’est-à-dire copier des empreintes des doigts, en le motivant que «nous avons besoin de vérifier quelque chose». Bientôt le chef du département la police qui se trouvait rue Molodogvardeyskaya, il m’appela poser des questions carrément pour ma propre vie intime. Autant que je me rappelle, je répondis en souriant:
-Qu’est-ce que vous avez d’intérêt malsain sur ma vie intime? Est-ce que vous avez des photos me compromettent? J’en voudrais de voir.
En réponse il ricana et regarda à moi... On parle en russe: «à regarder comme un mouton regarde à la porte cochère neuve». Puis on me mena au bureau de l'enquêteur. Il y eut un homme assis sur la chaise, qui se distingua, il est difficile de dire pourquoi, il est possible, à cause de son regard qui n'était pas en colère, mais perçant. L’homme avait trente-cinq ans et si je ne me trompe (il est passé déjà presque il y a quarante ans donc) il fut vêtu en complet noir. Et je sentis par intuition qu’il n’est pas de ce département. Les autres, deux ou trois d'eux, ils furent vêtus en civil, clair gris ou bleu. Leurs regards ne furent pas perçants mais méprisants et moqueurs. Je devinai qu’ils avaient lu mes lettres aux parents d’Hélène, bien ils étaient informés de ma position de la vie, de mon point de vue aussi.
-C’est mal qu’on trouve le couteau que tu tiens avec toi. Est-ce que tu as l’intention de tuer cette jeune fille?
-C’est vous qui devez prouver cette fantaisie, pas moi. Vous avez lu mes lettres donc. Et vous me détestez pour mes convictions, n’est-ce pas? Et vous voulez à accrocher sur moi un crime d’un autre. Il n’en sera rien résulté. Le temps n’est pas le même.
-Qui est-il qui a besoin de te détester! Tu n’es pas la corde et les crimes ne sont pas le linge pour l’accrocher sur toi. Est-ce compréhensible?
-Alors, qu’est-ce que je fais ici? Il y a trois heures sont passées déjà.
-Il faut te conduire n’importe où, faire de la radiographie.
-Ce que m’intéresse, enfin parla celui-ci qui fut assis sur la chaise, c’est quand étais-tu à l’arrondissement de la rue Varchavskoye chaussée en dernière fois? Là, au-delà de l’Embranchement?
-Dans cette rue je n’ai pas des amis, ni des connus, rien d’intéressante. Mais ici à Kountsevo je vais et j’irai plus encore. C’est ma propre affaire, personnelle. Est-ce que c’est un crime?
-Tu déranges les gens et écris les mauvaises lettres.
-Quel article du Code criminel est violé?
En ricanant, ils me parlèrent à sortir de la chambre et d’attendre dans le couloir. Je sentis du mal sortant de ces gens, le mal qui n'est pas grossier, ni brutal, mais le mal comme s'il fût en gants blancs. Très vite ils m’appelèrent au même bureau de nouveau.
-Voici la plainte de la liftière contre toi. Tu as juré contre elle par les gros mots. C’est petit voyoutisme. Maintenant nous allons chez le juge. Il est d’usage de dix jusqu’à quinze jours pour ça.
Bien sûr, je me retins des bêtises comme crier, piétiner, frapper sur la table de poing, mais l’explosion de l’indignation fut vue sur mon visage et cela les bien amusa. Ils furent debout en souriant. Maintenant, après vivre soixante, il est peu probable que je m’étonne dans la situation pareille, car je sais bien qu’on peut d’attendre n’importe quoi des canailles qu'il saurait justement les comparer avec les occupants ennemis. À vrai dire, c’était une petite saleté. Malgré cela il était regrettable puisque cette injustice d’être emprisonné même pour quelques jours, en outre j’avais été plusieurs mois à la mission, sans être chez moi.
Au juge j’allai à pied, cela va sans dire, en étant accompagné par ces hommes. Un d’eux comme j’ai appris plus tard, il était un juge d’instruction de ce département local Boukhvalov. Celui-là qui fut assis vêtu en complet noir et avec regard perçant, il fut le même juge d’instruction Ekatérinitchev. Ces noms ne sont pas inventés. À quoi bon ferais-je les gestes de générosité, en cachant eux? J’écris tout, comme cela se passait en fait.
Le juge se trouva dans l’autre immeuble, pas loin, cinq minutes à pied. Parfois l’intuition, peut-elle nous raconter beaucoup des choses. Quant à juge, ce fut une femme de moyen âge, c’était semblable qu’elle fut éreintée par la vie soviétique, n’eut point l’aire d’une fonctionnaire-gredine, même il était assez possible qu’elle était scrupuleuse.
Il y a telle catégorie des gens dépendants qui n’ont point l'envie de faire saletés, mais avant besoin de gagner un peu d’argent, pour nourrir ses familles, ils sont obligés de faire comme ça, et elles ont peur de chercher un autre emploi. Même j’eus pitié d’elle. Je racontai en bref comme cela fut allé, j’ajoutai que je fus sobre, raisonnable et ne fus pas assez bête à céder à la provocation et dire des gros mots où c’est assez possible que les parents de cette jeune fille, pour laquelle je suis venu à Kountsevo, assez possible que m’attendirent-ils avec intentions pas bonnes.
Elle écouta en baissant les yeux, puis elle dit avec peine: «Dix jours de l’arrestation».
Elle bien apprit que je n’étais pas coupable de rien, et qu’est-ce qu’elle aurait pu faire? Si elle aurait annoncé que je n’étais pas coupable de rien, puis elle aurait passé comme une folle et peut-être non toute de suite mais graduellement aurait-on la déloger de l’emploi. Elle avait fait tout qu’elle avait pu, quoiqu'elle ordonnât l’arrestation, mais la minimale.
Je n’étais plus détenu au département longtemps après cela. Dans demi-heure déjà fus-je au siège arrière de l’auto «Volga» entre deux agents de la police, et Ecatérinitchev fut assis avec le chauffeur en avant. L’auto fit tourner à la direction du centre de Moscou. Il roulait longtemps: déjà les heures de pointe de soir commencèrent. Le juge d’instruction ne garda point un silence. J’appris de son bavardage qu’en hiver une fille, était-elle violée et tuée par couteau à la part méridionale de Moscou et qui avait eu seulement treize ans. Quant à Ekatérinitchev, il n’avait pas été capable de trouver le criminel, et maintenant il recherchait un bouc émissaire. Je ne sentis pas un danger à cause de cela, parce que ce n’était pas commis par moi, et aussi que je n’avais pas été à Moscou pendant presque tous l’hiver, en venant seulement pendant les fêtes. À venir de là, sans être vu de personne des collaborateurs ou des habitants du village où nous avions travaillé – cela n’avait pas été possible.
-Eh bien, vous soupçonnez que j’aie commis un meurtre conjugué avec un viol d’une mineure à Moscou dans un quartier près de Varchavskoye chaussée? Est-ce que vous croyez en cela?
-Pas du tout. Mais à vrai dire, ta conduite est étrange, c’est pourquoi faut-il vérifier quelque chose. Tu es venu chez jeune fille qui ne veut pas à avoir rendez-vous avec toi et tu as du couteau dans la poche.
-Ce couteau est vendu à tous les magasins sportifs et touristiques librement et vous ne pourrez pas m’inculper de porter l’arme blanche. La jeune fille est mise contre moi par ses parents, et je voudrais justement à l'arranger. Est-ce que vous n’avez pas lu les lettres?
-On peut t’emprisonner seulement pour ces lettres, c’est assez.
-Alors, s’il vous plaît, expliquez-moi, quel article du Code criminel est troublé?
-À quoi bon apprenais-tu le Code? Est-ce que supposais-tu comme si on puisse tromper la justice?
-La justice est déjà trompée par vos collaborateurs aujourd’hui. Je n’ai point dit les mauvais mots, mais je suis emprisonné pour dix jours. Et je suis retenu illégalement encore. Est-ce que j’ai eu l’air suspect? Ses parents ont-ils appelé la police? Mais c’est vous qui bien voyez qu’il n’y a pas ce dont peut-on m’inculper. Ce signifie que conformément à la loi, il a fallu me laisser aller pendant trois heures. C’est vous qui perdiez le temps avec moi inutilement. Le premier que j’aie fait, en étant à votre place, je vérifierais d’alibi.
-Donc ne nous enseigne pas à travailler!
-Eh bien, soit ça va selon vous: j’ai tué, démembré, enfoui, écrit une inscription. Mais je bien doute qu’on paye une prime à vous seulement pour votre version.
-Ha ha ha, c’est bien drôlement viens-tu de parler: avoir tué, démembré, enfoui... le juge d’instruction, comme je l’appris, il n’avait rien contre plaisanter et rire. Est-ce qu’il espéra que je me passionne pour les plaisanteries jusqu’à tel point que je lui donnerais de matériau compromettant réel contre moi, même s’il aurait eu lieu? Visiblement il devait avoir affaire avec imbéciles. C’est plus un argument encore en faveur d’idiotisme des masses populaires.
Cependant l’auto roula déjà selon la rue Petrovka. Les miliciens à deux côtés de moi furent assis et contents, évidemment ils furent divertis par la conversation.
-Il paraît que nous sommes arrivés à la Petrovka 38?
-N’inquète-toi pas! Tu vas passer la radiographie et puis nous roulerons en arrière. (la radiographie était leur idée obsédante. Est-ce qu'ils ne pouvaient pas diversifier leur fantasie?)
-De quoi vous supposez-vous que je veuille rouler en arrière? Aux toutes les occasions je suis emprisonné pour dix jours. Je suppose que passer le temps à Petrovka 38, cela serait plus intéressant.
-Maintenant, tu as beaucoup du temps libre pour méditer, te rappeler et puis me raconter la vérité où et quand as-tu fait la voyouterie, on est poursuivi après toi, on t’a vu. Nous avons beaucoup de plaintes contre toi. Il saurait mieux que tu t’avoues en tout. Nous avons des cas çà et là. Alors, rappelle-toi!
Voici telle approche bête et sans valeur dans telle organisation qui paraît importante.
À la cellule à trois places où on m’amena, il y avait un voleur à l’âge de quarantaine, inoffensif comme paraît-il. Une vingtaine d’années avait-il passé dans les prisons et camps de bagne. Il n’a pas eu l’air qu’il avait gagné beaucoup sur la «profession».
-Idiot! Qu’est-ce de quoi souris-tu?! Donc on te «coudre» un meurtre! Est-ce que tu rends compte?!
-C’est l’erreur absolue. J’ai bien d’alibi. J’étais à la mission de travail toujours.
-Ici quelqu’un était. Il parlait d’alibi aussi. Puis tous «bouquet» des articles du Code criminel a-t-on trouvé chez lui. Eh bien il est parti à l'abattage des arbres pour quinzaine années. Tu estimes, comme si tu puisses tromper la PCM? Alors, essaye! Si tu es tel rusé.
Maintenant, il y a trente-neuf ans, en regardant en arrière, je suis bien content comme tenais-je des conversations avec le juge d’instruction. Une chose que j’ai oublié à demander de lui: comment réagiraient les parents de la fille qui était tuée en hiver 1970-1971 au bout méridional de Moscou, s'ils auraient entendu et vu quelles bêtises il me parlait, s'ils auraient vu ce «couteau» à cause duquel ils cherchaient chicane à moi, s'ils auraient appris de tout en ensemble de quoi s’occupa-t-il, ce juge d’instruction, au lieu de rechercher le criminel réel. Quelle opinion se formerait dans leur esprit sur le PCM, sur l’Union Soviétique et sur le même Ekatérinitchev? Je voudrais qu’ils le lisent maintenant. Cette information calmerait leur nostalgie de l’URSS, s'ils la éprouvent.
Dans la nuit j’entendis à travers du sommeil, qu’on amena un interpellé qui s'en rappelant toutes les mères, se révolta-t-il qu’on lui eut attrapé à la PCM comme un voyou (?). Je ne savais pas ce qu’il fait à la PCM. Par la suite on me renseignait des gens différents et des places différents: est-ce possible s'il y a de l’appareil d'écoute à la prison de l'enquête, particulièrement dans telle place comme PCM? Toutes d'eux le niaient avec assurance, parfois en expliquant: «dans ce cas tous les juges d’instruction parleraient-ils complètement à l’autre façon. Néanmoins, il y a beaucoup de dénonciateurs».
À la différence du voleur, ce type était assez désagréable. Si nous serions à telle prison, comme Boutyrka, nous nous battrons tôt ou tard. Je fus une expérience, en faisant des confidences qu’une fois comme si j’eusse vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie à la gare de Kazan. Au même jour-là j’entendis d’Ekatérinitchev:
-Tu dis que chez toi tout soit légal, mais tu vendais de l’eau-de-vie illégalement.
On m’emmenait de la prison au bureau de l'enquêteur à travers la cour à l’autre immeuble, en mettant les menottes. On les enlevait au bureau.
-S’il vous plaît, je vous prie de mettre votre montre - plaisantait un agent, en mettant les menottes.
On m’appela chez l'enquêteur à la première fois demain après arrivée, le matin.
-Comment viens-tu de passer la nuit? Qu'est-ce à propos de la nourriture chez nous?
-C'est normal pour prison.
-Est-ce que viens-tu de te rappeler quelque chose?
-Hier je vous ai dit qu’il n’y a rien que je puisse me rappeler. À dire plus exactement, il y a beaucoup de souvenirs intéressants, intéressants pour moi, pas pour vous.
-Est-ce que tu ne te rappelles pas que tu aurais fait voyoute, les gens poursuivent après toi, elles t’ont crié: «Halte! Halte!» Mais tu t’es évadé et as roulé par train si vite que le vent a sifflé après toi?
-Votre imagination est fertile.
-Regarde là. Voici la carte de Moscou. Le shaussée Varchavskoe est ici.
-Voilà donc, et quoi?
-Voilà donc et tu viens de tomber dans le panneau, il dit en riant et, en menaçant par l’index continua: donc tu sais, tu sais ces quartiers!
-Le Code criminel n’interdit pas de savoir où se trouve une des principales rues de Moscou. Est-ce un crime? Dans quel article cela est décrit?
-Un article ne disparaîtra nulle part de toi, n'aie pas d’inquiétude pour ça! Ce serait mieux, vas-y à la chambre et rappelle-toi, rappelle-toi!
Je ne sais pas qui était plus diverti par cette conversation, le juge d’instruction ou moi.
Quand j’entrai à la chambre, les prisonniers déjà se conduisirent à l’autre manière. Ils commencèrent de rire:
-Est-ce que tu sais pourquoi on t’a amené ici? Pour déshonorer la PCM. Ils ne peuvent pas attraper quelqu’un, c'est pourquoi ils attrapent tout, n'importe qui. Nous avons supposé: un meurtre, un viol, comment faut-il cela traiter? Et comme ça va en fait, ce n’est qu’une blague. Ici beaucoup des hommes sont emprisonnés pour les affaires sérieuses, mais tu n’as que des problèmes avec ta Hélène, ha ha ha!
Ces détenus qui ont certaines expériences de la vie, quoique originale. Ils ne manquent pas d’intuition aussi. À deuxième jour ils ont appris que je ne suis pas un coupable. Et le juge d’instruction Ekatèrinitchev, est-ce qu’il n’a pas le compris? Je ne croirai jamais en cela! Même un homme obtus qui exécute le même travail pendant quelques années, il acquerrait certaines expériences malgré tout. Et comment ces détenus avaient-ils deviné de l'innocence? Cela passa à l’instant de mon retour du premier interrogatoire. Je fus dans une ignorance bienheureuse; je ne vis aucun danger à cet incident. D’où pouvais-je l'apprendre dans mon âge vingt ans, d’où pouvais-je l'apprendre au pays où les plus intimes gens mentaient et faisaient l’hypocrite, d’où pouvais-je être informé que dans quelques années certains hommes innocents seraient-ils fusillés à cause des aventures du maniaque Tchikatilo, puis quelqu’un serait fusillé à cause des aventures du maniaque Mikhasévitch? Stalinisme n’est pas mort. Il continuait de marcher selon la planète et il continue de marcher jusqu’à ce jour. Il n'est pas déjà tel remarquable, ni tel exprimé, maintenant il est beaucoup plus faible, mais les précieuses âmes humaines, quoique en moins quantité, continuent-elles de périr sous la botte du bétail soviétique.
Je me trouvais dans l’ignorance bienheureuse et j’estimais comme c’est super et drôle: je suis interpellé dans la même «Petrovka, 38», ils me mènent aux interrogatoires chez l'enquêteur avec menottes! Donc c’est excursion la plus intéressante! Et malgré cela il ne me menace aucun danger. Et le juge d’instruction à l’interrogatoire il m’a diverti. Et les détenus, en jetant un coup d'oeil à moi, ils ont appris tout: un homme qui a violé et tué une fille et est emprisonné pour cela à la prison de PCM, il ne retournerait jamais de l’interrogatoire, en souriant.
Quant à tortures, j’ignore la situation contemporaine, en 1971 elles y n’existaient pas déjà depuis longtemps. On parle de ce qu’elles étaient pratiquées en années trente et quarante. Un ex-détenu de la ville Istra (région de Moscou) qui travaillait comme un géodésien avec nous, il était passé près de vingt ans aux camps de bagne et il raconta qu’il était emprisonné à la PCM en commencement des cinquantaines où Beria était encore vivant. Il y était amené, avait vu des tortures et s’était évanoui de l’horreur.
Les détenus avec lesquels j’étais interpellé, ils me parlaient de ce que peut-être, en PCM il y a un sous-sol où la condition est antihygiénique et terrible. On localiserait là-bas ceux prisonniers, lesquels avait-on besoin de rompre, mais les mêmes prisonniers ne la savaient pas sûrement, ce ne fut qu’une supposition. J’estime que déshonorer la PCM à telle manière, ce n’avait pas lieu en plan du pouvoir. C’est la plus probable qu’il n’y avait aucun sous-sol et s'il aurait fallu torturer quelqu’un, il ne serait pas un problème de trouver un autre lieu pour ce but.
Aux interrogatoires suivants Ekatérinitchev importuna à moi sur le commerce illégal de l’eau-de-vie qui força mon soupçon contre deuxième détenu à la chambre qui est arrivé à la première nuit. Enfin je dis à l'enquêteur:
-Admettons, comme si j’aie vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie n’importe où. Maintenant comptez qui est plus difficile: découvrir dix meurtres ou bien prouver le fait de ce petit marché avec l’eau-de-vie? Si j’ai fait cela à gros marché, pourquoi ai-je la somme des économies assez modeste? (À l’instant de l’interpellation j’ai eu du livret de caisse d’épargne avec moi et je n’ai pas eu du temps pour que poser au dépôt des argents que j’avais gagnés à l’emploi. Je les tins chez moi.)
-Oui, la somme est modeste en effet.
Après ce dialogue Ecatérinitchev n’engagea plus la conversation sur le commerce illégal de l’eau-de-vie. C’est probable qu’il se raccrocha à n’importe quelle possibilité pour que prolonger mon séjour sous la garde. Malgré tout ce juge d’instruction ne fut pas un idiot. Si vous estimez que son but soit trouver la vérité, découvrir honnêtement le crime, alors il agirait comme un idiot en effet. Mais c’était un procédé rusé. Si vous n’avez jamais affaire avec la milice (ainsi on nommait la police soviétique), ce ne signifie point que ce procédé n’était jamais utilisé contre vous. Par exemple, ce procédé est utilisé par les employés des Bureaus de logement (en URSS et en Russie), ceux qui sont venus chez vous à réparer le dysfonctionnement de l'assainissement. Un monteur à qui vous avez vous adressé pour réparer n’importe quelle chose défectueuse, un fonctionnaire, dont vous recherchez à recevoir n’importe quel bien qui est votre en concordance avec la loi, mais ce fonctionnaire n’a point d’envie accorder ce bien à vous – tout eux et la milice en premier tour, ils essayent vous d'inspirer le complexe de culpabilité. Suggérer à vous comme si vous-mêmes auriez tort en quelque chose, comme si vous vous conduisiez bizarrement ou sans noblesse, ou non normalement. Si c’est la milice, ils suggéreraient à vous comme si vous ne soyez pas sans péché, comme si vous vous soyez détenus pas en vain. Si vous êtes illettrés en jurisprudence, ils vous tromperaient sur les articles qui n’existent pas. Et si vous céderiez et acceptiez en apparence, cela ne suffit pas pour eux. Leur but n’est pas encore atteint. Il sera atteint où vous-mêmes croiriez sincèrement en ce que vous ayez tort. Le premier degré fondamental pour Ekatérinitchev n’était pas à établir l’un ou l’autre fait concret d’une infraction à loi (bien sûr, cela avait la place aussi, mais celle secondaire), mais pour que je même me rappellerais: ou bien j’avais vendu illégalement n’importe quoi et n’importe où, ou bien j’avais dit des gros mots à quelqu’un, ou bien peut-être j’avais frappé en visage quelqu’un ou menacé par le couteau et m’étais évadé; le juge d’instruction n’avait pas besoin de ce que je lui raconte tout ça, mais pour que je même me rappelle tout ça et enfin pour que je me sente comme un criminel. Et en cette direction il agissait assez raisonnablement.
Mais dans le cas, on parle en Russie: «comme la faux vient de se heurter contre une pierre». Il a attaqué ma place qui n’est pas faible, pas du tout. Il en faut expliquer pour comparaison: un ours me peut tuer, mutiler, mettre à la fuite en faisant peur à moi. D'autre part, l’ours ne me ferait jamais sentir au-dessous de lui. N’importe quoi ferait-il, il resterait un ours et je me sentirais un être humain malgré tout. Si on m’insulterait dans la rue, je ne sentirai point que ma dignité subisse des dommages. Envers à moi, c’est l’attroupement des bêtes, contre lesquels il faut faire la guerre habilement, pour qu’ils sentent plus mal, pas moi. Même si ma femme commet un adultère, je ne sentirai point comme si je vienne de devenir pis à cause de cela. Cela signifierait que ce soit elle qui est en désordre, pas moi. Évidemment, je n'ai pas du sentiment de jalousie à cause de ça. C’est mon trait individuel, très avantageux comme il va et c’est pourquoi naturellement à créer dans ma conscience un complexe de culpabilité, il sera mal parti chez n’importe quel juge d’instruction. Envers moi il n’est point meilleur qu’un ennemi à la guerre, qu’un occupant ennemi. Je pensai à celui-ci, comment faire une allusion à lui, sans me causer un grand préjudice, même si un jour ou l’autre je deviendrais un assassin, ma première victime ne serait aucune fille, ni garçon, mais il même serait celle-ci! Et telles choses comme l’influence, le pouvoir, la force physique, le grade d’officier – tout ça n’aidera point à ressusciter un défunt.
-Malheureusement, notre monde est fait donc ainsi que ceux qui sont forts battent ceux qui sont faibles. C’est vous qui êtes un juge d’instruction, un représentant du pouvoir, c’est vous qui possédez de beaucoup des droits et votre force est en tout ça. Quelqu’un se trouve dans votre champ visuel, un jeune homme qui soit un ballot (bien sûr, de votre point de vue), soit un hippie, soit on ne sait qui – c’est moi en personne. Il n’a ni de pouvoir, ni d’influence, et pour comble il a de problème personnel: il tente de sauver une jeune fille chérie de l’influence mauvaise de ses parents. Les parents ont l’intention de se débarrasser de lui et ils appellent la police. Les agents de police à Kountsevo sont aussi des gredins que les parents de la jeune fille qui sont corrompus par les préjugés qui sont tombées en désuétude. Mes lettres aux parents d’Hélène qui sont irritées, mais justes, elles éveillent chez eux la haine et la méchanceté. Ils me veulent détruire. Alors ils téléphonent à vous à la PCM et annoncent qu’il y a un bouc émissaire convenable sur qui on peut d’accrocher un crime, parce qu'il y a un problème très difficile le découvrir. Maintenant le temps n’est pas le même, et peu probable que cela soit obtenu. Et vous ne tenez pas encore compte d’un détail: quelqu'un qui est fort peut battre une personne faible jusqu’à un certain stade critique. Si priver tout des personnes faibles, ils seraient plus forts que ceux qui sont forts, puisque celui-là est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
-Oh, là-là! C’est idée qui est curieuse...
-Mais si! Celui-là est le plus fort qui n’a rien qu'on puisse perdre encore. Il peut tout!
-Il peut de quoi vraiment?
-Tout qui est possible physiquement.
Une pause s’établit pendant laquelle il tantôt cligna des yeux, tantôt ouvrit les, encore hocha la tête. Ce fut assez possible qu’il a deviné: si on me jugerait pour le crime lequel je n’avais pas commis, j’ai eu l’intention de venger, venger terriblement.
Les gens de sa profession se sont habitués aux menaces plus franches et plus ouvertes depuis longtemps. C’est probable qu’il fut rendu perplexe avec telle forme alambiquée et évasive dans laquelle j’ai présenté cette menace: il semblait qu’il n’y ait rien que puisse-t-on chercher et d'autre part c’est assez compréhensible pour celui-là qui est intelligent. Dès lors, lors de chaque rencontre, après traditionnel «bonjour-bonjour», ajoutait-il, en souriant:
-Eh bien, Boria, les forts battent les faibles?
-Vraiment. Et celui-là est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
Ce dialogue répétant tous les jours commençait à ressembler à mot d'ordre et mot de ralliement.
Aux interrogatoires suivants il demanda de moi écrire en détail à quels jours j'ai été à la mission, à quels jours je suis revenu chez soi, par lesquels trains suis-je parti et venu, qui travaillait avec moi et qui pourrait affirmer que je ne me sois pas absenté pour nulle part pour longtemps. Une fois l’agent qui m’accompagna, il me recommanda instamment de m’habiller en casquette, comme s'il ait fraîchi trop dehors. Je sortis à la cour – il n'y avait aucun refroidissement, il fit chaud et le soleil brilla.
-Tiens-toi debout ici!
Un commandement a retenti de loin:
-Tous vous, prenez cette place!
Un groupe est paru au loin, les gens duquel regardaient à moi d’une manière désagréable. La distance qui me sépara, était-elle près de trente mètres si j’ai bonne mémoire.
-Est-ce que c’était l’identification? - je demandai déjà au cabinet de l'enquêteur.
Ekatérinitchev n'a le pas nié. Il eut un certain air mécontent. C’est la plus probable qu’ils ne reconnurent pas en moi avec assurance celui-là qui était recherché, quoique l’identification passât non selon règles: de la longue distance, je fus seul, mais selon règles il faut que deux hommes neutres encore soient debout à peu près de personne soupçonnée, pour que diminuer la probabilité d’erreur.
Le délai de l’arrestation administrative pour dix jours passa à son but.
-Bientôt Fantômas mangera le pain blanc, - plaisanta un des copains de cellule. Il n’a pas eu tort.
Je n’ai appris que dans beaucoup d’années, dans lequel danger je m’étais trouvé ces jours-là. Dieu merci que tout a passé comme ça! Il ne serait pas vrai dire que j’en avais été quitte pour la peur, puisque je n’avais aucune peur. C’était perçu naïvement, comme à l’enfance, comme si tout qui passa soit «super» et drôle. Ce n’était qu’une fois j’ai vu en rêve: une scène, sur la scène est debout un garçon pionnier avec sa cravate rouge et chante par sa voix d’enfant une chanson des prisonniers: «selon la grande ligne de Sibérie expédie-t-on nous, ah, maman, en route longue...»
Alors, en réveillant, je pensai «Ah! Diable! Il ne me manque que ça!» - et plus rien. Il n’y avait des troubles que le dépit méchant de calomnie de la liftière et la vilenie des flics, le mal duquel était compensé de telle excursion intéressante et captivante à «Petrovka, 38» du dedans.
Combien de tels rêveurs naïfs y a-t-il qui croyaient, comme moi, comme si l’erreur aille être découverte et on les aille laisser aller à la liberté, mais la sort n’avais pas voulu qu’ils retournassent vifs. Combien d’eux sont retournés beaucoup d’années après, avec santé corrompue, avec mentalité déformée, avec l’âme noircie qui est éprouvée par les offenses et par des humiliations fantastiques, selon leur envergure. Qu’est-ce que soit avec moi si je n’aurais pas été à la mission de travail pendant tout l'hiver? Combien des âmes innocemment perdues sont-ils au compte chez juge d’instruction Ekatérinitchev? Alors au printemps 1971 j’ai eu vingt. Il eut l’air qu’il ait eu à peu près trente-cinq. Cela signifie que maintenant il a soixante quinze. C’est intéressant ou bien il boit le cognac avec citron, ou bien il est déjà mort? S'il est vif, il n’a qu’une issue: aller à n’importe quelle église et se repentir. Alors le Seigneur le pardonnera. S'il a assez de santé, ce serait mieux à décrire tous certains cas de condamnation des innocents notoirement, c'est-à-dire, les cas qui étaient fabriqués par l'organisation et par lui-même, puis publier cette information à l’Internet, en la faisant connue pour tout le monde. Sela serait un exploit chrétien. Malheureusement, tel cours des évènements est peu probable.
Le monde doit savoir la vérité, et il est temps de cesser de croire en contes sur Jeglov et Charapov. (Ils sont des héros du film policier soviétique «la lieu de la rencontre ne faut-il pas changer»). C’est l’État de Satan, l’État méchant et barbare. Il faut rappeler aux gouvernements de tous les pays démocratiques et civilisés plus souvent que n’importe quelles transactions avec Satan et antéchrist, ils ne peuvent jamais être profitables. «Vous les reconnaîtrez à leurs fruits» - il est écrit en Évangile (Math 7: 16) Il y a des fruits méchants accumulés à la guerre contre Tchétchénie plus que soit assez pour apprendre avec qui a-t-on des affaires, pour apprendre que ce pays n’est point amélioré et il continue d’être dangereux pour tout le monde. Et il est écrit encore dans l’Apocalypse que chaque vie qui est perdue, elle approche des évènements de la grande détresse de l’Apocalypse.
Après ma libération il y a eu encore une occasion scandaleuse sur cette affaire. Quand je n’étais pas chez soi, on est venu pour la perquisition, en effrayant mes mère et grande mère. Ils demandèrent à donner à eux on ne sait quel couteau d'un ton qui n'admet pas de réplique. La grande mère prit tous les couteaux que nous avions chez soi et les étala devant eux.
-Non! Nous avons besoin du grand couteau!
Mais en voyant que les gens à l’habitude soviétique sont effrayés, par conséquent peu probable qu’elles cachaient quelque chose, tous ils s’allèrent.
À quoi bon ils ont eu besoin de grand couteau où l’alibi est mis à l’évidence et l’identification donna le résultat négatif? Je suis sûr que cela eut lieu pour la falsification des pièces à conviction. Ce n'était pas il même Ecatérinitchev, puisque la manière de conversation ne fut pas à lui, mais ce furent ses hommes. S'ils n'auraient pas été ses hommes, alors à qui donc furent-ils?
Mettons que les fautes judiciaires ont-elles lieu dans tout le monde, mais en Russie elles ont notoirement du caractère prémédité, l’intention haineuse est évidente. C’est pourquoi la quantité de tels défauts sur plusieurs ordres de grandeur plus à tous les pays qui sont contaminés de virus du communisme.
Il aurait été pas raisonnablement de mener n’importe quelles manifestations encore au territoire de ce département de police. Après cette «excursion» je décidai de se mettre «en embuscade» provisoirement envers à Hélène et ses parents. Malgré tout je n’avais pas d’intention de laisser aller. Dans un an je fis des expériences lesquelles je nommai dans mon journal intime «Hippie-1» et «Hippie-2». Ce furent un entraînement au cas où j’aurais besoin de m’évader ou me cacher. Au cours des ces expériences je gagnai des habitudes utiles, par exemple, de voyager à grande distance de Moscou sans argent jusqu’à Taichete (La région de Krasnoyarsk 4500 km). J’écrirai à ce sujet un jour ou l’autre. Ces quelques jours étaient presque les plus heureux jours dans la vie. Et la plus grande fête dans ma vie, il eut lieu en 1991 où ce monstre totalitaire l’URSS, tomba-t-il en ruine enfin. Et quoique le stalinisme et le fascisme ne soient-ils pas encore morts, mais ils continuent de faire sa cause sale, maintenant on sait qu’ils n’ont point d’avenir. C’est la civilisation européenne qui a de l’avenir et qui estime la Déclaration des droits humains et le Bill des droits de la personne. Non seulement l’Europe occidentale qui appartient à cette civilisation, mais aussi États-Unis, Canada et Japon. Le Monde se libère des fers de l’obscurantisme médiéval et cela amènera graduellement vers l’unification le christianisme avec l’islam et les autres religions mondiales et cela était déjà prédit par Daniil Andreev (dans son oeuvre «la rose du monde»).
Revenons au sujet principal de cet essai, au problème de l’amour sans réponse, qui ne peut pas être un amour conformément à son essence. C’est une hallucination dont il est très facile se débarrasser, si vous apprendriez que l’objet de vos soupirs ne possède point des qualités qui sont inventées par vous-mêmes. Ceux lesquels vous aimez, ils (ou elles) existent déjà, même en pluriel, car si votre amoureux (amoureuse) ne serait-il (elle) que seul de toute la population de la Terre (sept milliards!), telle rencontre ne serait-elle pas probable.
Bien sûr, il faut travailler et chercher, sans se précipiter pas sur quelqu'un qui est une première venue, en inventant sur elle telles qualités lesquelles elle ne possède pas et ne les possédera jamais.
Au marketing de réseau on enseigne qu’il n’y a que 6 % des gens avec lesquelles peut-on faire un business commun. Les autres ou bien ne sont pas capables à cela ou bien ne sont pas convenables à vous. Et c’est aux pays libres où on n'a vu jamais les chars soviétiques et où ne sait-on pas qu’est-ce que c’est la queue pour saucisson et la morale de prison. Mais en Russie on entend souvent les opinions: «Tous les mecs sont boucs» ou «Toutes les femmes sont putains». Qui d’eux a raison? Tous les deux côtés sont justes, puisque les peuples auxquels les communistes ont mis sa patte de cochon, ils sont très pourris tous les deux sexes, hommes et femmes. Chercher une femme en Russie – c’est aussi que la chercher au bordel. Chercher un homme en Russie – c’est aussi que le chercher à la prison. On peut les trouver, mais il serait beaucoup plus difficile que les trouver au pays normal.
       Admettons que vous vous efforçassiez, cherchassiez, enfin il a confirmé ce qui est écrit en l’Évangile: «celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe...» C'est que vous n’ayez pas eu tort et ayez trouvé ce, dont vous avez besoin. Et quoi puis? Est-ce que vous estimez que vous à deux passerez la vie normale dans ce monde soviétique? Et ces gens infâmes qui sont vils et envieux et qui se sont accoutumés à détruire tout d'autrui, au lieu de construire quelque chose le leur, est-ce que vous estimez, comme s'ils laissent vous vivre tranquillement? Ajoutez à cela que leur morale collectiviste est très loin de l’individualisme occidental et parfois leur sociabilité est trop imposante, jusqu’à celle forcée, certainement si vous n’êtes pas prêts d’être en conflit pour vous débarrasser de relation indésirable. Peut-être tels types pénétreront dans votre famille avec qui personne n'aurait rien à voir à l’Ouest. Est-ce que vous estimez comme s’il soit possible d'être bien avec ces gens en choisissant une certaine clé vers eux? C’est ce qu’on vous suggérait dès l’enfance comme si ce soit possible et nécessaire. Je suis d’accord: vous pourrez être bien avec ces gens et choisir une certaine clé à eux, mais par un prix très cher, par le prix de votre propre dégradation.
La police ici n’est-elle pas pour que vous protéger, mais pour que persécuter vous-mêmes au cas où vous oseriez protéger votre famille ou vous-mêmes. Si quelqu’un tenterait de frapper au visage une vieille aux États-Unis, par exemple, pour détrousser la pension de retraite, elle tirerait à bout portant et la police n’aura pas de prétention vers elle, mais ici on l’emprisonnerait seulement à cause du dépôt de l'arme chez soi. Je ne me vais point du sujet. Il s’agit de beaucoup de vous qui souffrez, car votre bien-aimée vous a rejeté, mais en effet elle n’est pas votre, elle est étrangère envers vous tout à fait et si vous vous lier avec elle, vous-mêmes auriez envie de vous séparer. Vous voyez un problème là-bas où il n’a pas lieu. Quand vous trouverez votre âme soeur en fait et si vous préfériez à rester dans ce pays, alors le problème apparaîtra non imaginaire mais assez réel. Et cela ne sera pas un problème de votre amoureux ou amoureuse, mais le problème à cause de cet État.
Bien sûr, vous avez envie de connaître avec impatience, comment mon sort s’arrangea-t-il après tout ça. Comment sort d’elle s’arrangea, j’en ai écrit déjà: elle resta seule et avec fille qui est née à peu près de 1984 ans. Je créai ce dont j’avais eu envie: la famille nombreuse et unie, presque comme on crée celles au Caucase, mais je fis cela avec une autre femme. C’est ma femme avec qui je passais 39 ans, et nous avons quatre enfants adultes à l’âge de 21 jusqu’à 36 ans. On parle: «Vivre une vie n’est pas le même que traverser un champ», mais ce n’est pas un champ que j’ai traversé. J’ai traversé un marais noir et dangereux où on peut se perdre à chaque pas. Je ne suis pas tombé, même je ne m’ai pas sali grâce à ma propre érudition et à Dieu Qui venait en aide à moi toujours. Mais ce ne pas le pays où on peut vivre normalement, élever les enfants, créer quelque chose d'utile, se perfectionner et être heureux de la vie. J’ai réussi à survivre assez bien. Mais à sincèrement dire, je ne vous peux donner aucune garantie que vous traverserez ce marais jusqu’au bout et ne tomberez pas et que vous avez la même chance que j’avais celle-ci. C’est un monde damné et perdant. Il a la Karma horrible. C’est antéchrist qui gouverne ici et les prophéties apocalyptiques selon Jean se manifestent-elles d’un jour à l’autre de plus en plus nettement. C’est l’irrévérence envers individu et cette irrévérence est tapageuse à premier lieu. Ce pays est une prison et ses citoyens sont des détenus. Et il n’y a personne qui aurait réussi à changer quelque chose ici. Les problèmes socials ne sont pas résolus ici, mais ils se sont arrêtés pour siècles. La restructuration avait lieu à cause de désarroi de l’économie faible et inefficace par course aux armements au-dessus des forces. C’est pourquoi le mode incorrect et injuste de la vie d’État influencera inévitablement sur l’économie tôt ou tard – c’est un point faible des forces du mal.
Si vous partez pour l’Ouest, il serait mieux de se tenir plus loin des diasporas qui sont sorties de l’ancienne URSS; autrement vous pouvez être impliqués à n’importe quel mal, à n’importe quel caractère criminel et ce qu’est le pire – c'est tomber à dépendance d’un attroupement de gredins. Même les étrangers qui sont arrivés en Russie à faire un business, je les méfierais. Qu’y a-t-il de don ils ont trouvé ici? Je peux comprendre les amateurs du risque et des aventures. Mais quant à un romantique noble de risque, il dédaignerait à faire quelque chose avec telle abomination. Non. Il serait mieux à adhérer, se fondre avec Européenne civilisation progressive, couper tous les ponts avec ce monde périssant. Et l’étude assidue des langues étrangères ne donnerait que l’utilité pour votre propre développement. C’est que c’est écrit à Bible: «sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux». (Apocalypse 18: 4)
En effet, en disposant de l’information accumulée jusqu’à l’âge de soixantaines, je ne ferais ce que je faisais en vingt ans. Encore il faut distinguer un miracle d’une fable. Une fable est ce qui ne peut pas passer, c’est impossible. Un miracle est ce qui presque n’a pas lieu dans la vie quotidienne et il ne peut passer que très rarement. La tentative d'influencer un être humain, en espérant qu’il puisse se changer – cela est un enjeu sur miracle. Ces cas comme le changement de la conscience, par exemple chez l’Apôtre Paul où il est transformé d’un persécuteur du christianisme jusqu’à le plus fidèle adepte – cela passe extrêmement rarement. Voilà pourquoi le Grand Maître et Prophète Moukhammed, il avait dit: «Tu n’as qu'à donner l’information...». C’est-à-dire, il parla de ce qu’il ne faut pas s’inquiéter d'un homme qui a reçu cette information, comment réagit-il. À exhorter longtemps quelqu’un, d’autant plus le poursuivre pendant des années, se désoler à propos qu’il ne perçoit pas la vérité et abîme sa vie par cela et fait du tort à lui-même – tout cela est une faute. Malgré tout je n’estime pas comme si tout qui passa, il passât en vain. Un poète célèbre avait écrit: «Il n’est pas donné à nous à prévoir quel effet rendra notre parole». (F. Tiouttchev: "Нам не дано предугадать, Как наше слово отзовется"). Dizaines des gens étaient des témoins de cette histoire: la liftière, les agents de police, le même juge d’instruction, les parents et les connus à qui tous ils racontaient cette histoire, en étant revenu chez soi après travail, enfin la même «amoureuse» imaginaire. L’influence sur tous et toutes eux par mes énonciations et par mon exemple personnel, tout ça ne pouvait pas être laissé sans effet. Et si quelqu’un de seul de ce rang long, même non toute de suite, mais quand même dans vingt années, soit dans quarante années a-t-il réfléchi sur cela et cela força lui commencer à changer sa conscience, alors il est difficile surestimer l’utilité de tout qui avait lieu.
Je suis un de petit nombre de ceux-là qui a vu la «Petrovka, 38» du dedans. Un proverbe annonce: «Tout est bien qui finit bien». En fin de compte, cette tentative des forces du mal de me détruire, transforma-t-elle à l’excursion intéressante en effet.Fin.
Le texte russe original :  http://www.proza.ru/2010/10/31/1588

Abrek Khasou et mon voyage à l'Aslanbek-Chéripovo en 1976

      Il n’est guère possible une vie heureuse sans épreuves difficiles, sans passages, où il semblait que tout soit perdu, tout soit en vain et il ait très peu de chances de tout résoudre, d’échapper à la situation qui va maintenant hanter l’échec avant la fin de jours. N'ajoutez jamais foi à telles idées. En se retournant, je ne me rappelle aucune difficulté, qui n'aurait pas enrichie mon expérience, qui n’aurait pas enseigné ou n’aurait pas servi à quelque chose, qui n’aurait pas données des indications utiles. En se retournant, on arrive à la conclusion: si Dieu admet quelque chose, que nous percevons comme une chose mauvaise, négative - cela signifie, qu'Il veut que nous apprenions quelque chose. Alors l'horreur et l'indignation, avec lesquelles nous perçûmes les difficultés et les insuccès passés deviennent ridicules pour nous. Alors difficultés et insuccès nouveaux seront perçues beaucoup plus facilement.
       Ce n'est pas un récit inventé. Ce que je vais écrire toute de suite, cela se passait il y a longtemps, à l'ancien en 1976. Alors j'ai eu 26 ans. En étant né dans la famille athée, je suis devenu un agnostique à l'époque. Pour comprendre la cause du voyage le long d'itinéraire tel extraordinaire, Il faut déplacer dans le temps huit ans en arrière plus encore.
       À l'époque le pouvoir soviétique était intéressé à faire de la propagande, pour ceux lesquels il est possible, d'aller travailler à chantiers et autres travaux aux territoires énormes et pas peuplés de la Sibérie. Compositeurs et poètes étaient obligés de flatter à la pouvoir. On pouvait se faire sentir négativement а leurs œuvres, mais certains d'eux agissaient sagement et chantèrent non seulement sur le bonheur en collectivité, mais la beauté de la nature, comme la créature de Dieu est belle а sa manière partout. Je travaillais dès 16 ans. J'avais envie d'avoir des argents propres et en première fois j'ai choisi avec succès le travail: un travailleur aux travaux géodésiques des champs. Telle situation était presque un idéal au monde soviétique, car nous travaillions aux champs à deux ou à trois, surtout il ne fallait rien partager, il n'y avait aucune dépendance de la société, il n'y avait aucune zizanie et aucun commérage, et il ne fallait apparaître а la section des recherches que pour toucher le salaire. En bref, la mieux carrière était en même temps personnellement pour moi, c'est tourner la loi par vrai ou faux chemin pour éviter toutes les contraintes soviétiques, principalement il y avait la contrainte d'être dans la collectivité (assurément pour suspension de l'avancement personnel et le contrôle sur personnalité).
       Vers majorité à l'âge 18 ans je me suis décidé à commencer à me mettre aller aux missions lointaines, comme dans une chanson de l'époque soviétique: "et je vais; et je vais pour le brouillard; pour les rêves et l'odeur de la taïga". Mais la mission première assez long durée, elle m'avait déçu. Là-bas où je fus envoyé, а la Tchétchénie il n'y eut aucune odeur de taïga, il n'y eut que les steppes et les montagnes vraies ne furent pas vues. Mais Dieu sait bien mieux où m'envoyer et c'est tout а fait exact! Pour la connaissance et les recherches de la Vérité peu probable de trouver la place plus convenable, alors que le but de notre vie c'est la connaissance et les recherches.
       Avant de la mission on me parla beaucoup des saletés sur la population autochtone de la république, et pendant premiers jours je me conduisis aux aguets, mais soulement en premiers jours. Bien vite j'ai découvert, que la société tchétchène diffère de tout le reste de celle soviétique qui avait embêté déjà longtemps; et elle diffère juste à telle direction, qu'elle se trouve beaucoup plus proche par rapport а moi, c'est-à-dire, dans l'esprit.
       Vous vous trompez, si vous réfléchiriez, que je m'occupasse par rechercher de la société tout de suite et spécialement. Dans mes 18 ans, malgré mon développement et mon érudition, je m'occupai en général par les problèmes personnels, qui furent quittés à Moscou, y compris les rêves et fantaisies diverses, qui furent propres а l'âge. L'information de la société aborigène arriva à moi malgré tout, mais si je m'occupais à se procurer l'information spécialement, j'en aurais reçu bien plus. Je ne m'efforçai point d'apprendre la cause, pourquoi la société aborigène bien se distingue profitablement en comparaison des autres. Certainement la cause est dans leur religion et pas dans le climat, pas dans la situation géographique, mais j'ai appris cela bien plus tard. Soit, si je l'ai appris alors, il est peu probable que j'aie pu réussir à élargir le cercle de mes connaissances dans les questions de la croyance, parce qu'on avait besoin des deux choses  pour cela: l'accès libre à l'information et l'envie brûlante de ce savoir. Quant à l'accès, à l'époque-là il n'était aucune possibilité même d'acheter quatre l'Évangiles, d'autant plus le Coran ou l'autre littérature sur discussions théologiques. En addition, il n'y avait personne avec qui on aurait pu parler sur un sujet sérieux et intéressant. Ce n'est qu'à présent; au chaque passage souterrain peut on rencontre les témoins de Jéhovah et les croyants des autres confessions parlant et répandant sa littérature. Mais dans le temps Soviétique il n'avait pas où les trouver, même en plein jour avec lanterne. Tout était oppressé, tout était accablé, il n'y avait que les ivrognes et les gens soviétiques "normals". Certainement, celui-ci qui est à la recherche, il bien trouvera comme d'habitude, mais y compris je n'avais pas de désir sérieux de s'occuper avec problèmes pareils à l'époque.
       Cependant après retour de la mission, mon intérêt envers la Tchétchène-Ingouche ASSR n'était pas oublié mais augmentait. C'étaient les collisions quotidiennes avec les phénomènes négatifs du mode de vie soviétique et la réalité qui contribuaient à cela. L'État maltraitait des gens, les gens de même l'un l'autre aussi. La tendance faire des crasses à voisin, même sans un certain profit pour soi-même, faillit devenir ainsi une règle de "bon" ton. Les gens se conduisirent comme chiens dans un chenil où ils sont battus et mal nourris. La diction "le monde est un bordel et les gens sont les prostituées" s'incarna en vie bien concrètement. On ne laissa pas de partir à l'étranger pour tout l'or du monde. Même quand cette chamaillerie canine ne me regardait pas personnellement, tout de même, un sentiment de répugnance fut provoqué et je me rappelais involontairement la société tchétchène comme une alternative. Un regret apparaissait que moi, en étant à la mission, je ne me mis pas en étude le tchétchène, surtout en tenant compte que l'étude n'importe quelle langue, même celle qui ne me servira jamais, mais la même étude est intéressante de soi-même et utile pour développement personnel.
       En 1973 je me mariai avec une jeune fille. Tout allait assez bien. Mais ma famille et en particulier moi-même, nous ne plûmes pas quelqu'un des colocataires du domicile. Bien sûr, chacun a le droit pour la sympathie ou l'antipathie vis-à-vis de n'importe qui, mais c'est autre chose tout à fait, où cette antipathie est exprimée dehors. Ce n'est pas en vertu de la loi et n'est point en vertu généralement. Telle menace comme "je te coffrerai", s'il n'y a aucune raison légitime pour emprisonner, dans n'importe quel pays libre et démocratique de l'Ouest, elle sera examinée comme une menace ridicule d'un imbécile, et on ne provoquera une réaction réciproque que le rire. Même au notre pays contemporain, si ça se passe, je les enverrai là-bas, où d'habitude on envoie en pareilles circonstances en russe (vulgairement). Mais c'était l'Union Soviétique, l'an 1976, et la menace pareille était assez réelle.
       "Eh bien! - pensais-je en esprit. Pour le moment je m'abstiens des mesures agressives, peut-être tout sera bien passé. S'ils deviennent plus en plus impertinents trop, s'ils traversent certaines limites - je satisferai leur désir, je serai mis en prison, mais pas pour rien".
Je n'avais pas peur d'être mis derrière les barreaux pour le temps court, en raisonnant selon le principe: "ce qui ne me tue pas, cela fera me plus fort". Ce que j'avais né et vécu au milieu social hostile envers moi, certainement j'en avais appris dès les classes primaires de l'école. S'il aura lieu quelque chose de terrible, irréparable - en réponse  j'avais préparé un plan а peu près vers le temps de la majorité: à m'aller pour forêt avec un équipement qui est conforme аux circonstances et vivre là-bas. Même j'essayai de construire un bunker dans la forêt, mais en testant de passer quelques journées dans la tente avec couchées en plein hiver et la température -20°C au-dessous de zéro, j'ai été arrivé à la conclusion que le bunker est un excès. Si le secret du siège d'un bunker est découvert, tous le travail sera une peine perdue. Mais si je suis dans la tente et des étrangers passeront devant (des chasseurs, des cueilleurs des champignons par exemple) et ma mode de tourisme semblera suspecte - on peut changer sa localisation simplement toujours. Je n'étais pas un premier qui a découvert ce procédé, bien qu'en même temps je ne susse rien sur les abreks du Caucase et aussi j'avais les idées très vagues sur les "frères de la forêt" aux Pays Baltes. Les gens stupides avec qui je faisais part de telles pensées, elles dirent parfois: "A quoi bon se cacher? On t'attrapera donc tout de même". Mais elles n'eurent rien de répondre à mon argument contraire: "A quoi bon vivre, si tu mourras tout de même?" Et l'évènement comme "on t'attrapera" est du tout seulement probable, pas certain, et cette probabilité dépend de celui-ci qui est cachant bien plus que de ceux qui sont persécuteurs, et elle dépend de son intelligence, de son caractère, de sa volonté, de sa verve et du Dieu.
       En 1976 ma famille grandit, il y eut déjà deux enfants, nés en 1974 et 1975. Mais ma famille, unie et saine, devenait peu а peu un objet de la haine pour certains gens soviétiques qui sont les ivrognes et les salauds dégénérants. Quoique nous ne gagnions la vie qu'à l'aide de salaire soviétique de géodésien, même telle vie modeste provoquait leur haine et l'envie. Elles ne surent plus, que j'avais donné déjà ma démission et maintenant le même argent gagnais-je en apportant les tapisseries de Bakou à Moscou vendant eux aux villes de la région de Vladimir, et tout ça avait lieu pour être plus indépendant des collectivités soviétiques et de leur saleté. Ils avaient très grande envie de m'emprisonner à n'importe quelle manière. Oh; quelle grande envie! Ou bien que je sois en situation ressemblante à l'un protagoniste de la chanson de Vysotsky "et au cimetière tout est calme". Cette chançon est un récit sur un homme vivant, qui a choisi un cimetière comme une place du repos en dimanche, ce cachant de voisins et les autres foules soviétiques, c'est-à-dire, pour être plus loin de tous ceux qui pourraient faire du tort à lui.
       Mon calcul au "hasard" ne réalisa pas malgré tout. En 22 avril, ces voisins organisèrent une ivrognerie concernée а l'anniversaire de Lénine. Mais, à vrai dire, ils n'étaient point assez convaincus léninistes et, en exécutant la volonté du pouvoir soviétique selon la persécution des non-conformistes, peu probable qu'ils rendent compte а cela entièrement. Naturellement il y avait un prétexte de se soûler comme des cochons, et lorsque l'ivresse frappa à la tête, une idée vint: de se moquer de la famille d'un "intellectuel pourri", mais une circonstance que cet "intellectuel tranquille" peut utiliser une arme blanche contre eux, ça était au-dessus de leur compréhension. Quand le soir nous baignions notre enfant âgé de trois mois, ces avortons commencèrent à jeter des mottes par la fenêtre. Alors je jugeai que cela est un prétexte plausible "être en état de l'agitation forte qui est provoquée par l'activité illégale de la victime". Si j'étais un de ces psychopathes qui se jette avec fists ou avec couteau selon n'importe quel prétexte, j'aurais passé toute ma vie en prison et cet essai ne serait point apparu, mais je passais toute ma vie en liberté, en contrariant а toute la société soviétique. Alors, а vrai dire, je pus se retenir, mais а quoi bon? Même si on m'arrête, on pourrait recourir à la lettre de la loi: "l'activité illégal de la victime" pour n'être pas emprisonné pour très longtemps selon article 102 du code criminel de RSFSR.
       Jusqu'au plus dernier moment, c'est-à-dire, jusqu'à l'incidente je supposai que "tout sera bien passé". C'est pourquoi au lieu de prendre avec moi les choses préparés d'avance pour vivre en forêt dans la clandestinité et m'aller vite, tout d'un coup après l'incedent je dus faire les bagages d'évasion. En ce moment toutes de famille me détournèrent activement. Elles étaient débordantes des émotions et c'était naturellement, et il aurain été un péché à se fâcher contre eux qu'elles freinaient mes préparatifs par cela. Ma femme, en échangeant par quelques mots avec les autres voisins, m'engagea la persuasion: "Peut-être ne quitteras-tu pas? Toute la maison est pour toi".
       Ce fut une surprise pour moi et ce fut assez possible que non seulement pour moi, mais y compris pour la partie adverse. C'est que la persécution en "collectivités soviétiques" ou en "habitations collectives socialistes" elle est destinée justement pour ça, pour que tous ils se jetassent ensemble contre un seul. Telles occasions m’étaient connues, parfois il y avait en appartements communs où les gredins, en étant complices, ils avaient poursuivi à l’expulsion ou l’emprisonnement de leur victime ou le maltraitaient systématiquement, sans risquer de tomber sur les actions réciproques, car l’homme est déjà vaincu, ils ont appris qu’on peut lui expulser ou emprisonner pour rien ou tramer une autre saleté n’importe quelle. On l'accoutume graduellement à cela: il a cédé en première fois pour "laisser les donc tomber!", puis de même en deuxième fois, ainsi l’habitude de céder se produit, et la victime de la "collectivité", si elle autrefois pouvait opposer une résistance, maintenant elle cède aux ennemies et sa vie graduellement se transforme en enfer.
       À l'époque, personne n'avait le droit d'être lui-même, en fait. Pour que ne se trouve pas en situation d'une victime de la collectivité soviétique, il fallait à correspondre à lui au total, être identique, sans une distinction à n’importe quel côté. Le moins faire preuve d’individualisme – ç'aurait été un prétexte pour les attaques. Les gens effrayés non seulement par le destin de celles-là qui ont été frappées d’une sanction de l’État, mais aussi le destin de ceux-là qui étaient des victimes d'une persécution illégale de la société, elles vivaient «comme il faut» dans ce monde, sans hésiter que la vie à cette manière n’est point mieux que la vie des ceux persécutés, même elle est plus mal. Il y avait peu ceux-là qui devinaient qu'il y a un troisième chemin, sauf ces deux maux dans l’État totalitaire, bien que le chemin soit plein des privations originales, mais il est la plus digne – c’est le chemin d’un abrek.
       Abrek est celui-ci qui vit à la nature dans la clandestinité. Quant à sa maison, aux forêts en plaine ou aux montagnes il est chez soi. L’arrêt du mort par contumace ou la police, ou les services spéciaux, ou la maffia – il a peur de n’importe quelles de ces choses pas plus qu’un officier ait peur de l’armée d’ennemi, précisément un officier qui est un commandant pour lui-même, pas un soldat qui peut être utilisé par quelqu’un qui est plus fort que lui et dans le but bien pas toujours noble. Personne n’infligerait aucune sanction à l’abrek, personne ne le jugerait pour erreurs dans la cour martiale; en fait, à cause des erreurs et désordre il a beaucoup de chance d'être capturé par l'ennemi et il choisit indépendamment qu'il ait mieux d'observer: celle la discipline militaire ou le désordre.
       À cette fois aussi, ce que serait une leçon à moi, parce que à cause que j'étais distrait, je n’avais pas préparé d’avance les choses nécessaires, la police arriva plus tôt que je puisse partir, mais ma situation n'était pas assez catastrophique pour m’engager à la lutte inégale ou fuir, en m'allant franchement. Au poste de milice je n’étais pas compté comme un voleur ou un voyou, et comme j’étais arrêté en fait pour la vie de vagabond quand j’étais voyagé à la Sibérie en 1972 et plusieurs fois après ça, parce que j’avais mes cheveux très longs, à cause de mon vêtement à la hippie, à chaque fois que cela avait eu lieu pas à la place de l’habitation mais assez loin de lui. Les agents de milice quand je fus déjà emprisonné aux cellules, ils téléphonèrent à l’hôpital et en apprenant que la blessure n’était pas dangereuse (mais je supposais donc que j’eusse tué), ils rirent et dirent qu’on me laisserait aller à partir demain. J’en ne pris pas au sérieux mais pris cela comme une plaisanterie amère à moi: on m’emprisonna et bien qu'ils ne me taquinassent pas, mais chez surprise heureuse de moi et de tous mes parents, j’étais laissé partir chez soi lendemain, presque le soir, et on m’a prévenu que je me contrôlasse.
       Ils me laissèrent aller, mais l’affaire criminelle au sujet de lésions graves (graves pas à cause des conséquences mais selon du danger à l'instant de la blessure, sauf une cicatrice à la place imperceptible, il n’y avait aucune conséquence grave) on n’avait point l’intention de fermer cette affaire. On prit mon passeport, parfois on m’interrogeait chez juge d’instruction, et la famille de la victime de l’infraction parfois était intimée de visiter le juge d'instruction aussi. Conformément à la pratique judiciaire, on me menaça cinq ans en camp pénitentiaire à régime renforcé. Je fus comme un pendu en air, un état indéterminé, au carrefour où c’est très indésirable de se tromper. Il faudra choisir: compter sur sa chance et continuer séjourner chez moi comme un citoyen cédant aux termes de la loi ou s’en fichant à tout et en coupant de toutes les voies d'évacuation, de quitter pour les forêts à jamais.
       Vers l’automne cette incertitude devint très fatigante et non seulement pour moi-même. Les relations avec ma femme commençaient à se détériorer. La famille de la victime de l’infraction ne causait plus des problèmes: ils et notre famille ne remarquaient pas l’un à l’autre réciproquement, quand passaient devant. Mais il y apparût un autre obstacle, Dieu merci, pas au lieu de résidence. Il fallait faire quelque chose avec ça toute. Et voilà, je me rappelai donc ma mission du Caucase, après laquelle il y avait déjà huit ans. Je me rappelai: alors, en octobre il avait fait assez chaud et sec qu’on avait pu passer la nuit sans n’importe quel équipement touristique. À cette fois je décidai de quitter pour les montagnes habitées seulement par les Tchétchènes. Dans la Tchétchénie je n’avais pas été encore aux montagnes. En apprenant l’atlas des routes automobiles, je recherchais une place qui serait la plus éloignée des frontières de la Tchétchénie. «Je peux aller à Védéno, mais la ville est tout près du Daghestan. Comment ça ira, s'il y a seulement les habitants d’origine du Daghestan?» - faisais-je des suppositions érronées.- « Non, je m’irai dans la province de la Tchétchénie à peu près son centre géométrique, où il y a des montagnes – c’est le village Soviétique. (À présent le nom historique Chatoy était retourné à lui).
      Je sais que maintenant la plupart des lecteurs vont penser et auront tort. Ce voyage n’était ni irréfléchi et suicidal, ni héroïque aussi. Ce que vous y veniez et que tous les habitants des auls d'alentour se mettent à vous poursuivre pour égorger, ce serait un mythe délirant. Au pire cas c'est une grande exagération ressemblant au délire encore. Surtout si l'on considère que l’ivrognerie est une honte chez eux, c’est pourquoi il n'y a presque aucune chance que des voyous ivres et irresponsables se mettent debout sur votre chemin. Mais pendant n’importe quel voyage, même à dix kilomètres de la maison, il y a un petit risque toujours.
       Cette histoire commença à ressembler drôlement à l’histoire d’Aleko, d’après Pouchkine «Il est poursuivi par loi, il a envie de devenir un Bohémien, comme nous sommes». Seulement à la différence d’Aleko, je m’évadai pas vers les Bohémiens, mais vers les Tchétchènes. J’avais un plan de séjourner à la nature, parfois en apparaissant aux villages. Sans faute il y aura une curiosité envers moi et quelqu’un parlera avec moi. Graduellement pendant les entrevues répétantes on pourra se lier d’amitié avec un ou deux, vérifier avec prudence est-ce que peut-on compter sur eux dans une occasion, et alors à Moscou le même diable ne me sera pas affreux: je ferai n’importe quoi et je m’enfuirai aux montagnes à telle façon que ne me trouvera aucun chien. J’avais essayé déjà de communiquer, en séjournant à la mission aussi. Même dans les occasions de bienveillance et de cordialité de leur part, il y avait été un certain mur invisible, me séparant de leur cercle. À l’occasion de la relation positive à moi, j’avais été continué de rester un étranger. Maintenant j’ai appris que la cause se trouve dans la religion, mais alors, ce mur me séparant de la société tchétchène, c’était une énigme, de laquelle j’allai trouver donc la solution de lui.
       Maintenant la solution de l’énigme est trouvée, mais je n’ai point besoin de n’importe quelle société, et ma place ne se trouve pas à l’Orient, mais à l’Ouest, non pas à cause que la société y soit mieux, mais parce que c'est les lois qui sont mieux et qui sont respectées, et que personne ne m’empêche là-bas d’être moi-même, vivre comme un chat, en indépendance. La société n’est point une part nécessaire du bonheur humaine, comme ça était affirmé par la propagande soviétique. Au contraire, elle est un obstacle sur le chemin menant au bonheur et à la perfection. Les paroles : «Vous êtes heureux, si les gens vous prendront en haine...» - les étaient prononcées par le Même Jésus-Christ (Lk 6-22), bien que beaucoup des gens qui se nomment croyants, elles traitent ces paroles, comme une phrase ronflant et futile, sans pénétrer dans leur sens profond.
      En 1976 si quelqu’un se rappelle, l’été à Moscou, si ne fut-il pas le plus froid, mais l’un d’eux, les plus froids et pluvieux en vingtième siècle. L’automne, il n'était point ni doux ni chaud. En octobre les nuits il faisait du gel à Moscou, mais malgré cela, en me rappelant l’année 1968 et en étant sûr qu’il n’y peut pas faire froid dans ce temps, je ne tâchais point d'écouter du communiqué du temps. C’est pourquoi le plus fort coup psychologique je reçus la nuit au train Moscou-Makhachkala, quand en m’éveillant, le train passait à travers la Kabardino-Balkarie, et par la fenêtre je vis... la neige couchante aux fossés par-ci par-là. En apprenant que le voyage est dénué de sens qu’il fait tel temps, j’espérais à la merveille et certainement, il y avait peu des chances, mais le temps put se changer. C’est pourquoi, le matin, en descendant à Grozny selon mon plan, je pris un billet à l’autobus et me mis en route montagnarde passant le long du défilé de la rivière Argoune au centre du district Chatoi (alors, le village Soviétique). Je ne vais pas me détourner à la description de la route, si quelqu'un est intéressé, je vous renvoie à mon roman «La téléportation», chapitre XII, «L’Itchkérie». Simplement, au lieu de vieux Paul qui eut 94, il y eut moi-même personnellement, avant 26, et je ne portais aucune nouvelle affreuse et ne possédais aucune capacité à la téléportation. Également, près du magasin me demandèrent quelques gamins: «Et tu va sur montane?»
Mais la plus intéressante que je vis à ce voyage, probablement c'est que je vis sur le comptoir du magasin. En descendant de l’autobus je me mis en marche à pied en direction oriental. Là, à peu près vingt kilomètres d’ici un affluent de l’Argoune coulait, qui est nommé Charo-Argoune. Le long de la route il y a des villages : premier – c’est l’Aslanbek-Chéripovo à peu près sept kilomètres, puis Khal-Kiloi et là-bas déjà sur la rivière un village portant la même appellation, que cette rivière – Charo-Argoune. Plus loin au-delà de Charo-Argoune, il n’y avait ni des routes, ni des villages marqués sur la carte. Et le magasin avec son comptoir très intéressant en mal sens, il était situé pas à Chatoi, mais à l’Aslanbek-Chéripovo.
       Les marchandises exposées au comptoir étaient-ils une trouvaille formidable d’un espion qui a reçu une tâche apprendre sur le pouvoir soviétique, que représente-t-il vraiment. Pour ça ne faudra-t-il point séjourner longtemps dans la clandestinité sous la protection d’une histoire mythique dans l’URSS , aussi ne faudra-t-il pas communiquer avec les gens, reconnaître avec prudence tous les détails de la vie quotidienne, mais il suffit d’un coup d’oeul au comptoir du magasin au village tchétchène Aslanbek-Chéripovo. Au comptoir sous la vitre il y avait seulement deux marchandises: le porc en daube et la vodka. Rien que deux des marchandises interdites par le Coran au comptoir du magasin, lequel est situé au fond du pays musulman. C’était une moquerie des autorités de tous les deux peuples, c'est-à-dire  de Tchétchène et de Russe aussi. Comme dans la Russie centrale, aussi dans la Sibérie le porc en daube était déjà un déficit terrible, et s’il apparaît aux comptoirs dans ces régions, on peut être assuré d’une queue énorme avec les querelles et les bagarres. Alors j’achetai deux boîtes de conserve et un gars acheta une bouteille de vodka à mon regret. Chez le pays qui est vierge et propre, le pouvoir soviétique mit des tradition sataniques et tout de même les attributs de ce satanisme, en vue de vodka, par exemple, pénétraient-ils graduellement dans le monde sobre.
       Du porc n’acheta personne que moi. Ces adeptes du Coran a tort qui croyent que l’un entre deux péchés, c’est-à-dire, la vodka est mieux que la viande du porc. La viande du porc, en distinction de l’eau-de-vie, elle n’abîme pas la raison et ne mène pas vers dégradation de la personnalité.
       Après avoir sorti du magasin, je marchai le long du village plus loin, tournai de la route et montai une colline, qui était couverte par l’herbe, pour que fasse coup d'oeil aux alentours et choisir une place pour passer la nuit s'il y avait un massif de forêt convenable. Sinon se mettre à pied le long de la route plus loin, en direction des villages Khal-Kiloi et Sharo-Argoune, pour trouver la place convenable là-bas. Je viens de m’arrêter et je vis qu’un homme à l’âge de trentaine se dirigea à moi. Quand il s’approcha de moi, voilà sa première question:
      -Est-ce que tu as des papiers, n’importe quels?
      -Les circonstances se sont formées ainsi que je n’ai aucun papier. Je peux raconter pourquoi ça, alors l’histoire serait très longue. Là d’où je me suis arrivé, une situation pénible s'est formée, maintenant j’en ai assez. Je vais partir pour une forêt, séjourner à la nature dans la solitude, - je répondis à sa question à peu près en cette façon.
      -Est-ce qu’on passe la nuit dans tel temps? La nuit il a fait neuf au-dessous de zéro.
      -À Moscou à présent il fait jusqu’à dix-sept degrés au-dessous de zéro, - je répondis. - Voilà, je me viens d’arriver ici, en espérant, qu’il fera plus chaud. Mais il fait presque aussi.
      -Passe chez moi te reposer, te rechauffer.
       J’acceptai à cela. Comme on a trouvé, il habitait une maison à côté de la place, où je fus debout, en examinant le pays. En entrant à la maison, il m’offrit s’asseoir au canapé. Je me trouvai ennuyé toujours, principalement à cause de mauvais temps. Aussi mon expérience de la vie n’était pas encore à l’âge de 26, qu’elle est au présent, tout ça contribuait à tort que j'avais pendant la causerie. Certainement, je savais bien qu’au Caucase on a l’attitude négative par rapport à l’injustice et la bassesse, je savais qu’une réaction agressive est possible à choses pareilles, c’est pourquoi on m'aurait compris facilement. Mais si je décrivais les évènements antécédents, le conflit avec voisins, mais j'aurais fatigué l’interlocuteur par cette longue histoire. C’est pourquoi je me mis à raconter l’histoire à partir de la fin, pas du début, en croyant que je trouverai une compréhension mutuelle. Je ne me tins pas compte de celui-ci que la compréhension réciproque je puisse trouver en effet si inconnue était initié dans la cause de laquelle j’avais pris de l’arme blanche. Sa question première fut:
      -Probablement, tu te soûles beaucoup. Est-ce que tu es un alcoolique? As-tu fait cela pendant une ivrognerie?
      -Non. Je suis presque un abstinent toujours. Simplement, ils ont fait perdre patience à moi.
      -As-tu tels accès souvent?
      -Je n’ai aucuns accès. Eux-mêmes ont provoqué cela.
      -Alors, il me semble que tu vas aller au bois?
      -Oui, j’y vais.
       Je me mis debout avec fierté et me dirigeai à la porte. Toute de suite une femme âgée fit l’irruption à la chambre, sa mère, selon toute l’apparence, elle commença à dire des gross mots à lui. L’inconnu se justifia en restant tout pantois. Bien que je ne susse aucun mot en Tchétchène, néanmoins ce ne fut pas avec difficulté à deviner de quoi s’agit-il. Elle critiqua son fils qui traita son invité non selon les coutumes, en éconduisant lui, qui n’eut pas donc se reposer après le voyage lointain, et son fils interpréta à elle qu’il ne sait pas que peut-on attendre de cet invité et conformément à bon sens, si tel l'hôte s’irait plus vite, tant mieux.
       En passant environ un kilomètre le long des collines, je m’arrêtai, en choisissant une place convenable relativement. C’était à la dépression du pays où j'essayais à faire un feu de bois. L’intuition me suggéra que les branches des arbustes appartenaient à l’espèce pas assez combustible et toutes mouillées, c’est pourquoi il avait plu et neigé récemment. J’avais une chandelle, laquelle me suffirait pour une heure, j’avais d’expérience suffisant pour allumer un feu de bois, mais malgré tout, sauf la chandelle brillant en solitude, aucune branche seule ne s’alluma point obstinément. « Probablement ce sera mieux revenir, je commençai à penser en esprit. Pas du tout pis je peux séjourner dans une forêt pas loin de Moscou avec le même succès. Peut-être c’est réellement de trouver des amis ici, avec lesquels compréhension mutuelle aura lieu, mais pas à tel temps». Je vins de penser ainsi, tout de suite le même inconnu chez lequel je vins d'être, il apparut avec un autre homme, étant un ami ou son parent et les à deux me persuadèrent à revenir à Moscou.    
      -Tu-même, vois-tu quel temps fait-il, n’est-ce pas? Et malgré tout tu vas passer la nuit ici. Ce serait desagréable pour nous, si tu avais froid à mort et on parlerait que les tchétchènes t'ont tué. S’il fera bon temps, en été, promene-te aux montagne à n’importe quelle manière, mais passer la nuit au présent, c,est un suicide.
       Il y eut la tente au sac à dos, mais je n'avais pas pris avec soi inconsidérément le sac de couchage. Ils ne me persuadèrent donc, mais ils confirmèrent ma pensée qu’il fallût revenir à Moscou. Nous nous séparâmes près de la route, j’allais trouver une voiture qui va dans la même direction. Un premier chauffeur s’arrêta très vite et prit moi volontiers comme un compagnon de route, sans demander donc des argents, tout de suite allait se mettre en marche et tout à coup une auto de la police barra le chemin. Deux agents se dirigèrent vers l’auto, assurément pour moi. Leur première question fut:
      -Y a-t-il de l’arme?

       Quand ils ont vu mon couteau, se calmèrent:

      -C’est une bagatelle, pas d’arme, allons avec nous.

       La question pénible du choix, rester ou partir, là ne fut plus, sans doute, à cause de ceci, mon humeur s’améliora, la dépression disparut et apparut l’envie de s’amuser et de plaisanter. L’arrêt ne me menaça donc par rien. Malgré ceci que mon passeport fut confisqué par la police à la place d’habitation, néanmoins engagement de ne pas partir n'était pas demandée. Et d'accuser moi en crime lequel je n’avais point commis, ç’aurait été problématiquement: je vins d’être arrivé tout à l'heure, et à prouver que je n’avais qu'été à Moscou jusqu’au jour dernier, ça ne serait point une difficulté.

      -Alors, à quoi bon es-tu arrivé ici? En calculant mentalement vite, que cela ne menace ni à moi, ni à quelqu’un par rien, je leur répondis, en sourissant:

      -Ä chercher les amis.

      -Tu es en retard. Le 28 mars ton ami a été tué.

       Alors, pour la premi;re fois j’appris sur célèbre Khasukha Magomadov lequel les mêmes Tchétchènes nommaient en bref «l’abrek Khasou». Pendant ce temps-là l’auto de police s’approcha du centre de district Chatoi, puis en s’arrêtant, elle fut entourée par la foule des curieux, majorité des femmes. Chacun et chacune chercha à jeter un coup d’œil à l’intérieur, quoique pour un instant regarder à moi. Dans ces coups d’œil il n’y avait aucun mal, seulement une curiosité expressive. La réaction du monde était telle comme si la police aurait arrêté un extraterrestre. En département de la police on me traita pas grossièrement, presque affablement. En même temps ils furent bien étonnés que je fus arrivé précisément à l’Aslanbek-Chéripovo du district Chatoi, mais pas au Védéno, pas à l’Itoum-Calé. Ma réponse qu'à la police du Védéno on me pourrait poser la même question, cette réponse ne sembla-t-il pas convainquit pour eux à mon étonnement. Ils échangèrent des coups d’œil, haussèrent les épaules. Toute la situation parla de celui-là qu’il y avait eu quelque chose de mystérieux dans ce district. On me posa une question encore, quel village y a-t-il au-delà du village Charo-Argoune. Ma réponse qu’au atlas il n’y a rien et c’est intéressant pour moi-même et je sans faute irais là, si j’y avais une occasion d'être arrivé, cette réponse était-il aperçu avec méfiance en partant d’expression des visages des interrogeants. Enfin, on me fit savoir qu’ils allèrent accompagner moi à la cellule.
      -Là-bas froidement, mais ne t’en fais pas, rassure-toi, ici on est plus chaud, que dehors, où tu viens d’aller passer la nuit.

        Sauf moi, il y eut un Thétchène barbu Khalide, ayant l’air d’âge, comme je crus, de quarante ans, mais puis j’appris qu’il n’eut que 32. Il fut arrêté de détournement, il avait vendu des brebis appartenant à l’État pour sept mille roubles. Pour désirants convertir les argents de l’époque de Bréjnev aux argents contemporaine, je vous conseille sans hésitation à multiplier par une centaine.
       Je commençai à raconter mon histoire. Il tendit l’oreille, se mit aux aguets, puis tout à coup rit aux éclats à voix très haute. Cela se dura relativement longtemps. Je regardais ce qui allait arriver ensuite. Enfin, la capacité de parler revint à lui. -Hein! C’est trop drôle donc! Un abrek de Moscou! Pardonne-moi ce gros rire, mais tu préparais à faire tout ce que les abreks font. Après cela il informait moi, comment, en séjournant aux montagnes de l’Itchkérie, faut-il se tenir pour n’attirer pas attention vers soi. Aussi il un peu se moqua de celui-ci qu’on m’aurait pu tenir pour un espion, si je parlais aux agents avec accent anglais ou allemand. Ces circonstances qu’il y a une espionnite au Caucase chez police, j’en avais entendu des sources certaines, non caucasiennes.
      -Et pourquoi a-t-on demandé-moi quel village y a-t-il au-delà de Charo-Argoune?
      -Ah! C’est très intéressant! Cela concerne à moi donc. Et il commença à raconter quelque chose sur sa machination précitée avec les brebis de l’État, et j’appris de cela que le soupçon de la police, n’était que j’étais son agent de liaison.
      -Et quoi peuvent eux sous-entendre - je posai la question à Khalide - en disant "ton ami été tué le 28 Mars"?
      -Il y avait un abrek entre nos gens, il s’appelait Khasou. S’il était attrapé, ce serait un procès capital du siècle. Il tuait certains fonctionnaires du Parti, chef de la police, fonctionnaires administratifs, il haïrait le pouvoir soviétique. Parfois, il est apparu devant un groupe touristique et a demandé de manger ou quelque chose d'utile d’équipement forestier, parce qu'il fallait survivre en quelque sorte nécessaire. "Nous n’avons rien", - ils ont répondu à lui comme d’habitude. Alors, il sortait la mitraillette, en criant avec indignation: "comment rien?!" Tous dispersent, il n'a pris ce qu’est le nécessaire et est disparu. Il avait soixante-onze ans, mais ils ne lui pouvaient prendre vif. À la dernière fois il était encerclé et un flic a crié à lui: "Khasou, capitule-toi! Tu es cerné! La résistance est inutile!" Il fit noir, personne ne put rien voir, Khasou tira sur la voix. Et maintenant, imagine-toi, quel tireur d'élite il était, si, en faisant feu de pistolet sur la voix, il a atteint et tué. Ils l'ont tué, car il était impossible de le prendre vivant. C’était déjà un vieillard, tout desséché, qui allait mourir malgré tout.
        Khalid ne manquait pas la faconde. Parfois, il commença de rire aux éclats, mais son rire n'était point insultant, il n’était qu’enflammé. Comme s’il voulait mettre en belle humeur ainsi que soi-même, aussi bien les autres, rendre gai, inspirer d’optimisme. Dans ses histoires il aimait blaguer, exagérer. Même de lui j’ai copié l’image de Khalide au chapitre XII de mon roman fantastique «la téléportation». Ce Khalid réel qui séjournait à la cellule avec moi, il avait déjà été condamne deux ou trois fois. J’ai demandé lui comme regarde-t-il pour s’alimenter par la conserve du porc. Aussi comme les autres prisonniers affamés au monde soviétique, il avait perdu les caprices envers le manger, mais quand il demanda flics d’apporter d’ouvre-boîte, ils refusèrent, car ils prirent ça comme une affaire sale si dans leur immeuble on ouvre et mange de la conserve du porc. C’était un fait intéressant encore: les flics mêmes n’étaient pas des athées dans cette république et ils tâchaient autant que possible de satisfaire aux traditions de l’Islam.
       Le matin Khalid apprit qu’on l'alla mener à la prison de Groznyï aujourd’hui. Il me laissa sa pelisse sans manches (on s’habille au Caucase comme ça) en lequel il avait gardé des brebis, en expliquant qu’il n’a plus besoin de cette chose: dans la prison il fait chaud, mais ici il fait froid et cela ne sera pas superflu, car ces cellules étaient chauffées très peu. Aussi il conseilla d’être plus prudent parce qu’il y a la possibilité du mal partout. Je crus qu’il n’y avait pas aucun risque et je lui proposai d'inscrire mon adresse personnelle.

      -D’habitude ces pensées de prison sont bien oubliées lorsqu'on est libre. Ici, en séjournant, il semble tout est simplement. Mais lorsqu'on est libre, on trouve tout plus compliqué, les soucis courants encore; alors il est peu probable que nous ayons besoin de ça. Lorsque je serai libre, il ne faudra guère démêler cela.
       Le certain schéma se fut accompli de nouveau. Il y avait une conversation à coeur ouvert, même nous nous liâmes d’amitié presque. Mais devant la tentative du rapprochement suivant il n'y avait qu'un mur. Cependant on ne peut guère voir un ex-prisonnier qui peut parler à coeur ouvert avec vous, sans toutes sortes de pressions sur vous ou sans une supériorité affectée, sans la moindre tentation de blesser vous, de piquer vous d’une façon ou d’une autre, sans la flatterie et la recherche de bonnes grâces, pour tirer de vous quelque chose et puis la même chose utiliser contre vous. Pas du tout. Même il avait dit pardon pour son gros rire, pour le rire dans lequel il n’y avait point d’une note vexante, seulement une envie souligner la situation amusante et lever l'humeur. Dans le monde empoisonné de Soviétique, seulement parce qu’un homme n'est qu'un homme simplement, seulement parce qu’il n’est pas un ennemi, déja on aurait pu éprouver envers lui les sentiments bons et la reconnaissance.
       Khalid a été emmené à la prison. Nous nous étions séparés, en échangeant des bons souhaits. Le soir on emprisonna chez moi un gars soûl moins causant. Si dans ses mots fut entendue une nuance méchante, ce mal ne fut que contre cela qu’on lui a emprisonné et il doit passer la nuit ici au lieu de coucher chez soi. Je lui demandai sur Khasou, il raconta brièvement la même histoire et ajouta qu'il y avait huit condamnés à mort se cachaient dans les montagnes. Le lendemain ce gars fut laissé aller et je passai seul deux jours encore, en méditant sur l’un et l’autre. Enfin un des agents de l’instruction local, comme il se présenta, il m’appela chez son bureau.
      -Nous nous avons téléphoné avec la Moscou. Tu as certains problèmes là-bas. Si tu as voulu se reposer ici vraiment, voyager à travers les montagnes, trouver des amis – nous n’avons rien contre ça. Mais d’abord tu dois résoudre ton problème à Moscou. C'est probable que tu as appris qu’au Caucase on n’aime pas de la tromperie. Nous t’emmènerons jusqu’au village Tchichki. Là-bas un autobus passe assez souvent. Parti à Groznyï! Puis à Moscou par train. Lorsque chez toi tout s'arrangera, si tu reviendras ici, aux montagnes, je dois t’avertir: il y a des abreks qui se cachant-là et ton équipement peuvent être utiles pour eux. On te peut dévaliser. Pour le moment vas à la cellule. Quand l’auto sera préparée, nous quitterons.
       Tout se passa comme il a dit. On me livra au Tchichki, puis à l'aide de l’autobus j'arrivai au Groznyï. Il n’y avait aucun billet ni aux compartiments ouverts, ni à ceux couverts, même il n’y avait aucun billet dans les wagons communs. Je bien espérais que vers le matin on pourra quitter par un train postal-bagage. Mais on m’a emprisonné plus encore conformément à la cause assez compréhensible: le séjour à la gare de l’Union Soviétique sans le passeport dans la poche.
       J’espère que je ne mettrai personne dans une situation gênante si maintenant je vais avouer en quelque chose. Ces agents là-bas, où je passais la nuit alors, maintenant tous ils doivent être déjà à la retraite. Bien que 33 ans passèrent dès lors. Ou bien je leur semblai comme une personne extravagante, ou bien ils ne voulurent pas que je voie quelque chose, d’une raison ou d’une autre ils m’offrirent un verre de l’eau-de-vie. Ni avant, ni après cela, la chose pareille n’avait jamais lieu pendant aux instants des interpellations. J’étais interpellé quelques dizaines fois et je n’ai point honte de ça. Une interpellation à cause des cheveux longs, à cause du vêtement comme celui d'hippy. Un Européen ou un Américain, c'est assez possible qu’il ne voit la chose pareille que dans un rêve cauchemardesque. Il n’y a aucun enregistrement dans les pays qui ne sont pas abîmés par les communistes. C'est les coutumes qui sont apportées du Moyen Âge, mais dans le monde contemporaine on n’a besoin des passeports qu’au voyage à l’étranger. Chanter la chanson: «L’homme passe comme un maître de son pays vaste étendu...»? A vrai dire, les communistes ne cesseront jamais à étonner de leur bassesse et de leur hypocrisie.
       Alors, ce soir-là j’acceptai l’offre de l’eau-de-vie sans hésitation en avalant ce verre à la fois. Premièrement, je ne voulus personne vexer à cause de mon refus, deuxièmement je fus éreinté psychologiquement et voulus se détendre. Je me rappelle, après le verre je plaisantai toujours avec une jeune fille qui était interpellée aussi, en parlant à elle en français: «Met tes pieds sur mes épaules» et toute de suite je traduisais ça en russe. Les agents riaient et elle me menaça du poing ou bien en faisant semblant ou bien sincèrement. Le lendemain je fus transféré à la place spéciale pour interpellés de vagabondage.
       Cet établissement était situé près de la même gare à Groznyï. En distinction du même établissement à Krasnoyarsk où j’avais eu «honneur» de visiter là-bas en 1972, déjà avant du mariage, ici il y avait des lits à deux niveaux, comme chez soldats, avec matelas et les oreillers au lieu des planches comme d’habitude. Est-ce que vous croyez que mon attitude envers le peuple de Tchétchénie est-elle subjective? Est-ce un coup d’oeil à travers lunettes roses? Mais voici: la majorité des interpellés s’exclamèrent souvent: «Quelle attitude est humaine à nous tout de même!» Ils racontaient que même au Daghestan on bat les «bitches» sans cérémonie. ( "bitch" ou "bomj" se sont les appellations des clochards en URSS et en Russie contemporaine – la remarque de l’auteur).
       Il y eut un exemple vif qui bien confirme cela. Parmi des interpellés il y eut un gars, un étudiant d’une certaine école supérieur. Un jour il s’évada et j’ignore de quelle façon il fut attrapé par la police locale en 40 kilomètres du Groznyï près du Goudermes à des broussailles du maïs. Un « mennte » Russe (mennte – c’est-à-dire un flic en Russie contamporaine) voulut le battre et lorsque le gars lui dit: « Nous sommes les deux russes compatriotes, il faut se traiter bien. Le « mennte » lui, en souriant, répondit avec méchanceté: « Voici je te vais traiter selon compatriote! » Cependant un autre « mennte » qui est un Tchétchène défendit le gars, ou bien il eut une influence, ou bien il fut au-dessus du « mennte » Russe au grade, il lui ne permit pas de vexer le gars. Et même dans l’établissement des interpellés pour vagabondage les agents à la Tchétchénie ne frappèrent personne, même ce gars sur l’évasion. Autant que je sache, s'il évaderait et serait attrapé de cette façon au Krasnoïarsk, il serait massacré férocement. Lorsque j’y étais au Krasnoïarsk, une évasion pareille avait eu lieu: deux étaient évadé et attrapé. Le lendemain tous deux étaient retenus tous bleus.
        Je n’ai aucune raison de flatter envers le peuple Tchétchène. On me ne donnera pas des argents pour ça, on ne me mettra pas au grand emploi. Si j’aurais besoin de l’asile politique, ce sera avoir lieu dans l’États-Unis ou dans l’Europe, pas dans la Tchétchénie. Se cacher dans une forêt aussi je préférais à la Région Centrale de la Russie selon la cause assez compréhensible: je ne parle pas tchétchène, c’est pourquoi je serais un merle blanc au Caucase et j’attirerais l’attention des services compétents.
       En faisant le bilan, je voudrais dire que ce voyage m’a servi comme une excursion de cognition. Je séjournai dans l’établissement des interpellés pour vagabondage deux semaines. Puis on m’acheta un billet pour mon argent, deux agents m’accompagnèrent jusqu’au train Bakou-Moscou. Quand je rentrai la relation avec ma femme arrangeait, l’obstacle qui fut loin de la place de l’habitation, elle-même s’élimina et vers le printemps 1977 je bien appris qu’on ne m’aura jamais emprisonné. On peut supposer, quant à ces qui figuraient comme les victimes, on parla à leur à la police comme ça : «si vous bien ça voulez, nous le pouvons emprisonner et alors nous emprisonnerons vous aussi». Mais en tout et pour tout c’est la supposition. Je ne donnai à personne un pot-de-vin, et d’où un pauvre géodésien peut-il prendre des argents beaucoup? Dès lors, en courant tous ces ans, je voyageais plusieurs fois à Yalta avec ma famille à se reposer. Je suppose que je manquasse de tous ces argents pour éviter cinq ans de prison. Mes ennemies, soit fâchaient-ils: au pays soviétique pas libre je passais ma vie comme un homme antisoviétique et libre et je ne fus pas emprisonné pour ça. Et quand ce monstre totalitaire, l’Union Soviétique, est tombée en ruine – c’était la plus grande fête pour moi. Une fois lorsque j’étais jeune on me parla: «Cinq ans plus encore et tu bien regretteras que tu aies occupé telle position dans la vie». Dès lors que j’avais entendu ces mots, déjà quarante ans sont passés, néanmoins je ne regrette point.
       C’est la plus intéressante, Khalid m’avait-il oublié à dire de ce que j’ai appris il n’y a pas longtemps: Khaoukha Magomadov était tué au territoire appartenant au conseil du village l’Aslanbek-Cheripovo. Voilà pourquoi on s'était étonné dans la police que j'étais arrivé au même village. Peut-être l’âme flânant de l’abrek, en me reconnaissant comme un frère de raison, avait-elle voulu à me montrer quelque chose? Il est peu probable que j’apprenne cela dans le courant de cette vie. Il me semble que quelque chose mistique y eut lieu. En vérité, les voies d’Allah sont impénétrables. Bien la coïncidence non seulement que j'etais arrivé à la même place, mais le fait que j’eusse failli devenir un pareil abrek. Je couvais aux profondeurs de l’âme les mêmes idées et il y a la cause unique que je ne sois pas devenu un abrek. Quant à l’époque, elle était abominable, néanmoins pas assez cruelle. Bien, pas des offences, pas des complexes et pas la vanité morbide et même pas la soif de la vengeance ont-ils fait Khasou choisir ce chemin. Aussi il pensa à coup sûr: «peut-être tout passera bien» et espérait jusqu’à 1939, lorsqu’il était devenu un prisonnier de la prison au Groznyï. C’est facilement s’imaginer les prisons de l’époque de Staline. Je suis sûr, il entendait comme les caudataires communistes torturaient des gens dont la plupart étaient innocents. Je suis sûr qu’il avait appris que maintenant il n’avait plus rien qu’on pût perdre. Peut-être je n’aurais pas réussi à tuer un garde, à commettre l’évasion de la prison, en profitant de son arme. Mais dans les semblables situations extrêmes certaines occasions sont connues où les gens faisaient telles choses qui étaient passées impossibles, au-dessus des ressources humaines. J'avais conçu le chemin d’abrek j’en avais tenu dans l’esprit pour l’occasion, si quelque chose de terrible passerait, mais il n’y a passé rien comme ça. Le Satan no faisait que grimaçait. Et une force surnaturelle m’a montré ma propre pensée secrète qui était réalisée par un autre homme qui est devenu le héros numéro 1 dans ma conscience.
       Le mérite principal de Khasou est ce qu’il eut fait  voir tout le monde qu’une personne forte et espérant à Dieu, c’est elle qui ne peut pas être vaincue par n’importe quel pouvoir, même par celui-là de Staline. Les héros qui sont imposés par une propagande totalitaire, ce sont-ils qui dans le meilleur cas ne peuvent que susciter de la commisération, aucune admiration. Comme une commisération envers des âmes qui sont se perdues et trompées, qui avaient sacrifié de sa vie, en la immolant sur l’autel des grands filous politiques. Ils sacrifièrent soi-même pour que couper le pouvoir du gredin Hitler, pour que l’autre gredin, Staline, gouvernerait au lieu de lui. La tromperie jusqu’à l’erreur, jusqu’à la condition de zombi – voici cela par quoi peut-on expliquer l'incompréhension de telle chose simple. Une chose pareille peut avoir lieu seulement où un homme a perdu l’indépendance d’esprit. C’est, on dirait, il serait attrapé de la peur des opinions publiques et dès lors il prend comme le but essentiel d’être un esclave obséquieux de cette opinion. N’importe quels efforts ferait-il après cet instant, n’importe quelle croix essaierait-il de porter – tout est voué à peine perdue si la voie choisie n’est pas juste.
       Au contraire, si la voie choisie est juste, quoique croix pénible soit-il, cela mène à la victoire à coup sûr. Khasukha Magomadov déclarant son propre djihad contre le monde soviétique du Satan, il en était sorti le grand vainqueur.
en français: http://www.proza.ru/2011/05/02/799
en russe:  http://www.proza.ru/2010/03/10/919